Revuegénérale du droit des assurances. N°07 du 1 juillet 2014. Les conséquences de l'application de l'article L. 121-12 du Code des assurances dans les rapports de l'assuré avec l'acquéreur. Réinitialiser Retour. Filtres ( ) Filtres avancés. Revues Numéro de revue. Numéro de page. Type de gazette spécialisée. Revues Les critères de recherche sélectionnés ne
SOURCE Civ., 14 avril 2016, n° C’est ce que précise la Seconde Chambre Civile de la Cour de Cassation, dans cette décision, inédite, comme suit … Vu l’article L 121-12 du code des assurances ; Attendu, selon l’arrêt attaqué, qu’un sas vitré installé par la société Atlantique gravure dans la salle de sport de la commune de Saint-Germain-de-Princay la commune a été renversé et détruit dans la nuit du 27 au 28 février 2010, lors de la tempête Xynthia ; qu’à la suite d’une expertise amiable réalisée en présence du maître de l’ouvrage et de l’entrepreneur, ayant conclu que le sinistre avait pour cause l’absence de fixation du sas vitré au sol, la commune a obtenu de son assureur, la société Groupama Centre Atlantique l’assureur qu’elle lui règle, le 29 juin 2010, une indemnité d’assurance au titre de ce sinistre, dont elle lui a donné quittance le 8 janvier 2013 ; que l’assureur a assigné la société Atlantique gravure en remboursement de cette indemnité ; Attendu que, pour déclarer la demande irrecevable, l’arrêt énonce qu’à l’appui de son recours subrogatoire fondé sur l’article du code de assurances l’assureur produit une quittance d’indemnité subrogative signée le 8 janvier 2013 par le maire de la commune ; que, cependant, en vertu de l’article 1250,1° du code civil, la subrogation conventionnelle devait être faite en même temps que le paiement, ce qui n’était pas le cas en l’espèce, la quittance subrogative dont se prévalait l’assureur ayant été établie plus de deux ans après le paiement de l’indemnité d’assurance à son assurée ; Qu’en statuant ainsi, sans rechercher, ainsi qu’elle y était invitée, si l’assureur, qui produisait le contrat d’assurance souscrit par la commune, ainsi que la quittance délivrée par cette dernière attestant du règlement de l’indemnité d’assurance dans les termes de ce contrat avait réglé cette indemnité en exécution d’une garantie régulièrement souscrite, de sorte qu’il bénéficiait d’une subrogation légale dans les droits de son assurée, la cour d’appel n’a pas donné de base légale à sa décision ; PAR CES MOTIFS, et sans qu’il y ait lieu de statuer sur la première branche du moyen CASSE ET ANNULE, en toutes ses dispositions, l’arrêt rendu le 8 avril 2015, entre les parties, par la cour d’appel de Poitiers… » Kathia BEULQUE Vivaldi-Avocats
Article127-7 du Code des Assurances: le secret professionnel dans le cadre d’un contrat de protection juridique. « Les personnes qui ont à connaître des informations données par l’assuré pour les besoins de sa cause, dans le cadre d’un contrat d’assurance de protection juridique, sont tenues au secret professionnel, dans les conditions et sous les peines fixées par l’article
Mardi 10 novembre 2020 Article de Maître Stéphane CHOISEZ, Associé fondateur La reconnaissance de la cession de droit entre assuré et assureurs par les juridictions signe-t-elle la fin de la subrogation en assurance ? La chambre commerciale de la Cour de cassation du 21 octobre 2020 n° se montre bien prudente sur cette problématique. Certains arrêts suscitent, à peine publiés, une sorte d’emballement et se voient affubler d’un caractère révolutionnaire » qui pourrait laisser penser que la Cour de cassation a rebattu les cartes du droit des assurances, sans prévenir quiconque. Tel est notamment le cas d’un arrêt de la chambre commerciale de la Cour de cassation du 21 octobre 2020 n° publié au Bulletin, qui pose qu’ à bon droit » une cour d’appel a retenu qu’il était loisible à la société L’Oréal de consentir à la société Chubb la cession de ses droits et actions nés des dommages qui ont donné lieu à l’application de la garantie de l’assureur », permettant le recours de l’assureur contre le responsable. L’arrêt du 21 octobre 2020 s’est répandu chez les praticiens de l’assurance, auréolé de la réputation d’une décision bouleversant le droit des assurances, et renvoyant la subrogation légale, et même la subrogation conventionnelle, aux oubliettes de l’histoire du droit. Mais est-ce aussi certain ? Une réponse négative s’impose en effet nous ne sommes pas en présence d’une révolution, mais tout au plus d’une évolution limitée. Les faits Reprenons les faits de l’espèce, classiques. La société L’Oréal, assurée chez Chubb contre le risque d’avaries et les pertes subies par des marchandises transportées, a conclu un contrat de commission de transport avec la société Gefco pour l’acheminement en France de ses marchandises. Gefco va, le 29 juin 2010, sous-traiter le transport de produits cosmétiques à la société Transports Catroux assurée chez Allianz, voiturier qui va, selon lettre de voiture du 30 juin 2010, prendre en charge les marchandises afin de les acheminer à Villeneuve d’Ascq. Le chauffeur, en cours de transport, laissera seuls le camion et sa remorque sur un parking, dans l’attente d’un second chauffeur supposé prendre en charge la remorque. La remorque disparaîtra au cours de la nuit, et sera retrouvée vide, délestée de son chargement. Chubb et la société L’Oréal organiseront alors une cession de droits au profit de Chubb, qui assignera en responsabilité les sociétés Transports Catroux et Gefco, outre Allianz. S’engagera, sur la partie assurantielle du dossier un débat où Gefco opposera à la société Chubb que, aux termes de l’article alinéa 1er du Code des assurances, si on pouvait écarter une subrogation légale au profit d’une subrogation conventionnelle, une cession des droits ne pouvait être envisagée, puisque l’introduction de cet article dans le Code était motivée par la volonté du législateur de mettre un terme à la pratique antérieure des cessions de droit, jugée dangereuse pour les assurés ». Cet argument sera rejeté en première instance. La cour d’appel de Versailles, le 5 février 2019, validera le principe même de la cession des droits au profit de l’assureur Chubb. La Cour de cassation, dans son arrêt du 21 octobre 2020, si elle retient le principe de la validité de la cession de droits entre un assureur et son assuré, va casser toutefois l’arrêt de la cour d’appel sur la question de la responsabilité présumée du voiturier. A priori, l’arrêt est publié au Bulletin, signe de son importance, et sa généralité pourrait laisser supposer que, par le mécanisme de cession des droits, la subrogation légale et conventionnelle serait amenée à disparaître… C’est certainement l’erreur à ne pas commettre, tant on sait que la Cour de cassation est attentive à défendre le mécanisme même de la subrogation légale et conventionnelle, nourrissant un contentieux toujours plus fourni. Une pratique encadrée Reprenons le texte de l’article alinéa 1er du Code des assurances L’assureur qui a payé l’indemnité d’assurance est subrogé, jusqu’à concurrence de cette indemnité, dans les droits et actions de l’assuré contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité de l’assureur. L’assureur peut être déchargé, en tout ou en partie, de sa responsabilité envers l’assuré, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assuré, s’opérer en faveur de l’assureur. Par dérogation aux dispositions précédentes, l’assureur n’a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliés en ligne directe, préposés, employés, ouvriers ou domestiques, et généralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assuré, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes. » Notons tout d’abord que si la subrogation n’est pas une création propre du Code des assurances et figure dans le Code civil aussi bien sous la forme de subrogation légale article 1346 du Code civil mais encore conventionnelle article 1346-1 du Code civil, son régime est bien celui d’un texte de droit spécial. Ainsi, d’entrée, l’article du Code des assurances organise une subrogation encadrée, limitée au paiement de l’assureur alinéa 1er, avec une possibilité de décharge en cas de faute de l’assuré rendant la subrogation impossible alinéa 2 et limitant le périmètre du recours de l’assureur subrogé alinéa 3. Cette nécessité d’encadrer – dans le domaine de l’assurance – un mécanisme déjà existant s’explique par une volonté législative tendant à rétablir une forme d’égalité entre assureur et assuré, afin que l’assureur ne puisse, au regard de sa situation de fortune, abuser de cette subrogation en sa faveur. Toutefois, cette volonté d’encadrer ce régime de droit spécial est curieusement contrebalancée par le fait que le texte de l’article du Code des assurances n’est pas d’ordre public, mais simplement supplétif au sens de l’article du Code des assurances. Or, si ce texte est supplétif, pourquoi dés lors ne pas s’autoriser à invoquer la cession de droits, ou plus précisément la cession daction des articles 1689 et suivants du Code civil ? En effet, l’avantage de la cession de droit pour l’assureur est qu’elle permet daménager contractuellement l’ampleur du recours, par exemple en permettant à l’assureur d’agir contre le tiers responsable avant même d’avoir payé l’assuré, lui-même privé du droit de recourir voir sur ces notions le comparatif issu du traité de Droit des assurances » de M. Chagny et L. Perdrix, Ed. Lextenso décembre 2018 n° 633. Cette utilisation de la cession de droits, en lieu et place de la subrogation, avait originellement été validée par la chambre civile le 3 février 1885 et 5 août 1885 DP, 1886, 1, 173. La loi de 1930 va modifier la donne, inscrivant le régime de droit spécial de la subrogation dans le Code des assurances, tout en maintenant son caractère non impératif, ce qui amènera la Cour de cassation à poser dans un arrêt de principe du 5 mars 1945 Grands Arrêts de Droit des assurances » n° 21, observations J. Berr et H. Groutel que lorsque l’assureur entend exercer les droits de l’assuré, il doit nécessairement agir par la voie du recours subrogatoire de l’article du Code des assurances » M. Chagny et L. Perdrix op. cité. Les éclaircissements de la Cour de cassation La jurisprudence de la Cour de cassation n’a eu dès lors de cesse d’aller chercher les détails de ce régime, poussant toujours plus loin le sens du détail voir par exemple sur la différence subtile entre un assureur qui prouve en première instance un paiement à son assuré – pas de subrogation – jusqu’à ce qu’il prouve en appel que son paiement à son assuré est exercé en vertu du contrat d’assurance – subrogation – Civ. 2e du 13 septembre 2018 n° De même, amenant le texte légal dans ses retranchements, la Cour de cassation rappellera que le recours de l’assureur, qui paie par erreur son assuré ne découle dès lors pas de l’exécution du contrat, et ne peut donc être subrogatoire contre le responsable, mais que ce recours existe et sera néanmoins fondé sur l’enrichissement sans cause Civ. 3e du 21 mars 2019 n° Cette construction subtile d’un régime global – ce qui explique d’ailleurs la fréquence des actions combinées de recours d’assureurs utilisant la subrogation légale et la subrogation conventionnelle pour doubler » cette première – autour du mécanisme de la subrogation en droit des assurances est-elle alors mis à bas par l’arrêt du 21 octobre 2020 ? Car s’il est possible d’utiliser la cession de droits, au nom du caractère supplétif de l’article du Code des assurances, alors toute cette construction légale et jurisprudentielle de plusieurs décennies est-elle vouée à être considérée comme obsolète ? La portée limitée de l’arrêt du 21 octobre 2020 En réalité, plusieurs éléments plaident pour n’accorder qu’une portée juridique limitée à cette décision du 21 octobre 2020, dont le résultat paraît surtout être la conséquence des règles particulières mais également des usages spécifiques de la matière transport. Sur le simple plan de l’organisation judiciaire, il est à noter d’ailleurs que ce n’est pas la première chambre civile, en charge du contentieux de l’assurance, qui a rendu cet arrêt. Imaginer qu’une évolution aussi majeure et radicale du droit des assurances ne vienne pas de la chambre en charge du contentieux de l’assurance paraît illusoire. Car c’est bien la position de la chambre commerciale qui est ici exprimée, pas celle de la Cour de cassation en son ensemble, et certainement pas celle de la première chambre. Et si demain la première chambre maintenait son analyse classique, faisant de la subrogation légale ou conventionnelle le pilier du recours de l’assureur, c’est sans doute via une chambre mixte, ou une assemblée plénière que se résoudrait la question centrale de la place de la cession de droit au regard de la subrogation légale du Code des assurances. Dés lors, comment expliquer cette décision ? Et ce alors même que dans son pourvoi Gefco prenait soin de rappeler que la création de l’article du Code des assurances était la conséquence de la volonté du législateur de mettre un terme à la pratique antérieure des cessions de droit, jugée dangereuse pour les assurés ». Une première explication tient sans doute à la prudence dont la chambre commerciale à combiné cession et jeu de l’assurance, en indiquant expressément qu’il était loisible à la société L’Oréal de consentir à la société Chubb la cession de ses droits et actions nés des dommages qui ont donné lieu à l’application de la garantie de l’assureur ». La cession de droit n’avait pas été utilisée ici pour spolier l’assuré – par exemple en ne le payant pas grâce à une habile clause de l’acte de cession – mais au regard du jeu de la garantie d’assurance elle-même ce qui entraîne une subrogation légale mais passons…. L’explication tient peut-être également à cette qualité d’assuré, ici assumée par la société L’Oréal, dont le poids économique est largement supérieur à celui de son assureur, intervenant dans une matière très particulière – le droit des transports, qui est notoirement une chausse-trappe juridique permanente s’articulant sur des règles archaïques – on pense à la prescription d’un an de l’article du Code de commerce, si brève qu’il est d’usage d’y déroger conventionnellement afin déviter des tombereaux de contentieux inutiles. Dès lors, la cession de droits, loin de léser l’assuré ici, s’apparente plutôt à un transfert de risques au profit de l’assureur, l’amenant à assumer les charges et risques du procès à venir, avec toutes ses contraintes. Nous assistons peut-être à une évolution sur le recours à la notion de cession de droit dans une matière spécifique, le droit du transport, ou éventuellement au regard d’assurés relevant des grands comptes, bien plus aptes économiquement à se défendre et à ne pas accepter un transfert de risques en faveur de l’assureur sans paiement préalable, ou si faible qu’il en serait frauduleux. Mais prétendre que cet unique arrêt va bouleverser l’ensemble de la matière est une approche sans issue. Une évolution, qui plus est en devenir, ne fait pas une révolution.
ArticleL. 121-5 du code des assurances S'il résulte des estimations que la valeur de la chose assurée excède au jour du sinistre la somme garantie, l’assuré est considéré comme restant son propre assureur pour l'excédent, et supporte, en conséquence, une part proportionnelle du dommage, sauf convention contraire.
Lettre de résiliation assurance introductionCet article explicite clairement la procédure à suivre lorsque vous souhaitez résilier une L113-14 du code des assurances Dans tous les cas où l'assuré a la faculté de demander la résiliation, il peut le faire à son choixsoit par une déclaration faite contre récépissé au siège social ou chez le représentant de l'assureur dans la localité agent d'assurance,par acte extra-judiciaire,par lettre recommandée,ou par tout autre moyen indiqué dans la police d' vous le faites par lettre recommandée, nous vous recommandons de l'envoyer avec demande d'accusé de réception ».>> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO << Lorsque cette information ne lui a pas été adressée conformément aux dispositions du premier alinéa, l'assuré peut mettre un terme au contrat, sans pénalités, à tout moment à compter de la date de reconduction en envoyant une lettre recommandée à l'assureur. La résiliation prend effet le lendemain de la date figurant sur le cachet de la poste[…] L'assuré est tenu au paiement de la partie de prime ou de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le risque a couru, période calculée jusqu'à la date d'effet de la cas échéant, l'assureur doit rembourser à l'assuré, dans un délai de trente jours à compter de la date d'effet de la résiliation, la partie de prime ou de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le risque n'a pas couru, période calculée à compter de ladite date d'effet. A défaut de remboursement dans ces conditions, les sommes dues sont productives d'intérêts au taux légal. […] Les dispositions du présent article ne sont applicables ni aux assurances sur la vie ni aux contrats de groupe et autres opérations collectives ».Une fois la procédure de résiliation entamée, vous pouvez commencer à établir des devis via un comparateur d'assurance, pour obtenir les offres les moins chères du marché.
Dansun arrêt publié au Bulletin le 16 décembre dernier, la Cour de cassation rappelle qu’en matière de subrogation légale réalisée sur le fondement de l’article L.121-12 du Code des assurances, les paiements peuvent être la conséquence de décisions de justice ou de protocoles transactionnels, dès lors que l’indemnité est versée à l’assuré en vertu d’une
Par Chantal Pacôme - Mis à jour le 18 décembre 2020 . Comment changer d’assurance auto ? Quelles sont les conditions ? Quand pouvez-vous le faire ? Si vous souhaitez changer d’assureur auto et comparer les offres, rendez-vous ici Dès lors que vous utilisez un véhicule à moteur, que ce dernier soit roulant ou non, il est obligatoire de souscrire une assurance automobile afin de couvrir les dégâts, provoqués ou subis, au cours d’un sinistre mettant en cause le véhicule. Le choix de ce contrat est important car celui-ci vous engage tant dans la sélection des garanties que financièrement pour le paiement des cotisations. Retrouvez des conseils pour choisir votre assurance auto dans cet article. Il peut arriver que vous ne soyez pas satisfait des prestations délivrées par votre compagnie d’assurance que ce soit au sujet des garanties proposées ou du montant de la prime. De même, votre situation personnelle ou professionnelle est amenée à évoluer et votre contrat peut ne plus répondre à de nouvelles exigences. Bref, de nombreuses situations existent où vous souhaitez ou n’avez d’autre solution que de résilier votre contrat d’assurance automobile. La procédure de résiliation d’un contrat d’assurance automobile est très encadrée. Il y a une démarche précise à suivre ainsi que des délais à respecter en fonction de la situation première année de contrat, modification de régime matrimonial, changement professionnel, vente du véhicule avec ou sans remplacement… Dans la majorité des cas, c’est le nouvel assureur qui s’occupera de la résiliation de votre ancien contrat auto. Ainsi dans le cadre d’un transfert de contrat vers un autre organisme d’assurance automobile, c’est l’établissement qui vous accueille qui est chargé de procéder sur votre demande à la résiliation du contrat précédent. Retrouvez plus de détails sur la procédure dans cette partie. Dans le cas particulier d’un véhicule qui n’a plus nécessité à être assuré, s’il est vendu ou donné par exemple, c’est à l’assuré qu’il revient de faire les démarches pour demander la résiliation du contrat devenu de fait obsolète. Pour connaître les démarches à effectuer pour résilier votre contrat d’assurance automobile, savoir quand vous pouvez le faire et quels sont les délais à respecter, poursuivez la lecture de cet article où nous répondons à vos interrogations. Utilisez également un comparateur d’assurance voiture pour profiter des meilleures offres. Sommaire Quels sont les motifs valables de résiliation d’assurance auto ? Résilier une assurance auto la 1ère année de contrat Dans quels cas est-ce possible ? Peut-on résilier son assurance voiture sans motif après la 1ère année ? Arrêter une assurance voiture d’un véhicule vendu ou donné Comment faire une résiliation d’assurance voiture ? Comment changer d’assurance auto ? Comment procéder ? Modèle de lettre de résiliation d’assurance auto Résiliation du contrat d’assurance auto à l’initiative de l’assureur Quels sont les motifs valables de résiliation d’assurance auto ? Vous êtes en droit de résilier une assurance automobile En d’autres termes, vous n’êtes pas évidemment pas tenu de conserver des années durant le même assureur pour votre véhicule. En revanche, il n’est pas possible d’effectuer une résiliation de contrat d’assurance voiture n’importe quand et de n’importe quelle façon en particulier durant la 1ère année. Résilier une assurance auto la 1ère année de contrat Dans quels cas est-ce possible ? Vous avez 3 mois suite au changement de situation Dans le cas où le contrat qui vous lie à votre compagnie d’assurance automobile ne répond plus à vos attentes, vous êtes libre de changer d’établissement d’assurance. La législation encadre cette procédure de résiliation par le biais du Code des assurances, article L 113-12. Ainsi, au cours de la 1ère année de contrat, vous ne pouvez pas mettre fin à votre contrat sans motif de changement de situation et la prime annuelle reste due dans sa totalité. Les motifs recevables pour une demande de résiliation de contrat d’assurance automobile au cours de la première année sont Un changement de domicile Une modification de situation ou de régime matrimonial mariage, séparation… Un changement professionnel dans la mesure où cela impacte les modalités de votre contrat comme des trajets plus longs Une fin d’activité professionnelle ou un départ à la retraite Attention, vous avez 3 mois suite à l’évènement pour faire valoir votre motif légitime de résilier au cours de la 1ère année de contrat texte de loi. Passé ce délai, la raison invoquée ne sera plus recevable par votre assureur et vous devrez attendre l’échéance. Dans cette situation, la nouvelle compagnie d’assurance s’occupe de résilier. Votre ancien contrat prend fin dans les 30 jours suivant la réception du courrier de résiliation. Votre assureur est tenu de vous informer de vos droits par le biais de votre contrat et de vous les rappeler chaque année avant la date de l’échéance. Peut-on résilier son assurance voiture sans motif après la 1ère année ? Résiliation effective sous 30 jours après réception du courrier Depuis le 1er janvier 2015 jour de la mise en application de la loi Consommation – loi Hamon, tout citoyen français peut, au-delà de ce délai imprescriptible d’engagement d’une année et sous réserve de respecter les délais de préavis, résilier un contrat d’assurance automobile à tout moment et sans avoir à justifier son choix. L’instauration de cette loi a induit l’extinction de la reconduction tacite des contrats d’assurance automobile. Si vous souhaitez changer d’assurance voiture, comparez les offres avant de choisir une nouvelle assurance De même, il peut être intéressant de connaître les différentes franchises d’assurance auto existantes avant de faire votre choix. Là encore, c’est le nouvel assureur qui prend en charge les démarches. Sous 30 jours à compter de la réception du courrier de résiliation, votre contrat prend fin. Conseil Si vous n’avez pas d’impératif de date pour résilier votre contrat, pensez à votre bonus qui est calculé à chaque échéance annuelle de contrat. Dans le cas d’une résiliation en cours d’année, c’est le taux établi au début de l’année qui sera appliqué pour le nouveau contrat en savoir plus sur le bonus-malus. Arrêter une assurance voiture d’un véhicule vendu ou donné Puisque vous vous séparez de votre véhicule, vous n’avez plus à l’assurer Vous devez alors présenter à votre assureur le certificat de cession complété par vous en qualité de vendeur et par le nouveau propriétaire. Ce document indique clairement la date et l’heure de la cession. Votre contrat est suspendu à minuit le soir de l’opération de transfert de propriété. Attention, la suspension ne vaut pas pour résiliation. La résiliation dans ce cas n’est pas automatique et vous devez en faire la demande par lettre recommandée avec accusé de réception. La fin de contrat prendra effet 10 jours après la date d’envoi de votre courrier. Si vous omettez de demander la résiliation de votre contrat, celle-ci arrivera de fait six mois après la date de cession de votre véhicule. Rappel Quand la résiliation a lieu après la première année de contrat, votre assurance doit vous rembourser la partie de la prime qui correspond à la période postérieure à la date de résiliation du contrat. Résilier une assurance auto n’est pas compliqué à la condition de respecter certaines étapes. De plus dans la majorité du temps, votre nouvel assureur se chargera de résilier votre ancien contrat. Pour mettre toutes les chances de votre côté et afin de trouver le contrat d’assurance automobile qui vous convient, vous devez faire les choses dans l’ordre Obtenez de votre assureur actuel un relevé d’informations RI relatif à votre profil de conducteur* Il est disponible à tout moment auprès de votre assureur qui a 15 jours après la date de votre demande pour vous le transmettre. Certaine assurance permette de l’obtenir directement sur leur site Choisissez une nouvelle compagnie d’assurance Vérifiez avec un conseiller les modalités du contrat proposé et pensez à demander s’il s’occupe d’adresser le courrier de résiliation En cas de besoin, transmettez à votre assureur actuel une demande de résiliation. Retrouvez un modèle de lettre sur ce lien. L’utilisation du recommandé avec accusé de réception est obligatoire pour la résiliation à échéance de la 1ère année du contrat vous pouvez adresser un recommandé en ligne sur la poste Présentez-vous devant votre nouvel assureur qui finalisera la procédure de résiliation auprès de l’assureur précédent *Pour qu’un professionnel vous propose un contrat adapté à votre profil de conducteur, il vous faut lui remettre un relevé d’informations. Ce document est un papier officiel qui permet au nouvel assureur de connaître vos antécédents en matière de conduite. Modèle de lettre de résiliation d’assurance auto Nous vous conseillons de toujours transmettre vos courriers à votre assureur en recommandé avec accusé de réception. Ceci est une mesure de précaution et pourra être utile en cas de litige. Nous vous proposons ci-dessous une lettre type que vous pouvez utiliser pour arrêter votre assurance voiture actuelle elle vous sera utile si vous avez vendu votre véhicule par exemple. Nom et prénom Adresse Numéro de contrat Objet demande de résiliation de contrat Madame, Monsieur, J’ai souhaite mettre fin à mon contrat d’assurance, en vertu de l’article L. 121-11 du code des assurances. Au cours de la 1ère année de contrat Suite à indiquer le motif valable qui vous permet de résilier au cours de la 1ère année, je souhaite résilier mon contrat. Vous trouverez en pièce jointe le justificatif de ma situation. Après la 1ère année de contrat Je ne souhaite pas renouveler mon contrat d’assurance n°………. référence du contrat à la date d’échéance prévue le …………. . Si vous vendez votre voiture Suite à la vente de ma voiture indiquez la marque, le modèle et la plaque d’immatriculation assuré auprès de vous et sous le numéro de contrat référence du contrat, je souhaite résilier mon assurance. Vous trouverez en pièce jointe la déclaration de vente. Je vous remercie de bien vouloir enregistrer ma demande de résiliation de contrat et de me transmettre dans les meilleurs délais, l’avenant de contrat prenant en compte cette résiliation. De plus, je vous demande de bien vouloir procéder au remboursement des cotisations déjà versées et de régulariser ma situation. Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées. Date et signature Pensez à joindre les documents nécessaires à la prise en compte de votre demande de résiliation d’assurance auto certificat de cession du véhicule, acte de divorce…. Rappelons également que dans la majorité des cas sauf en cas de vente , c’est le nouvel assureur qui a la charge de résilier votre ancien contrat d’assurance. Résiliation du contrat d’assurance auto à l’initiative de l’assureur Mon assureur auto peut-il résilier mon contrat ? Vous pouvez décider de changer d’établissement pour assurer votre véhicule motorisé. Vous êtes en droit de résilier votre contrat en respectant certains délais selon votre situation expliqués dans cette partie. En revanche, l’assureur peut également mettre un terme au contrat qui vous lie pour les raisons suivantes Au terme de votre contrat annuel Vous devez être informé 2 mois avant la date d’anniversaire. Votre assurance n’est pas obligé de justifier du motif. Pour défaut de paiement des cotisations Si la situation n’est pas régularisée en moins de 60 jours, l’assureur peut résilier le contrat retrouvez plus d’informations sur les impayés assurance auto. Pour fausse déclaration à la condition que votre mauvaise foi soit avérée et que cela est engendré une mauvaise décision de votre assureur. Refus de l’assureur de couvrir un nouveau risque Si une nouvelle situation intervient au cours de votre contrat un nouveau conducteur par exemple et que l’assureur ne souhaite pas garantir ce changement, il peut mettre un terme au contrat. De même, s’il vous propose une augmentation des cotisations et que vous refuser, le contrat peut également être rompu à l’initiative de l’assureur. Suite à un sinistre sous l’emprise de l’alcool, de stupéfiant ou ayant engendré une suspension de permis d’au moins 1 mois ou l’annulation. Cela peut engendrer une situation d’urgence. Dans ce cas, il peut être utile de s’informer sur les assurances auto provisoires le temps de choisir un nouvel assureur et de comparer les offres sur ce lien. Si vous êtes à la recherche d’une nouvelle assurance auto, utilisez le comparateur des assureurs voitures ci-dessous. Saisissez votre profil et remplissez les différents champs. Vous obtiendrez les offres qui vous correspondent. Notez bien que le simulateur ci-dessous est un service externe à Crédit photo © Travis / Adobe Stock Rédactrice depuis 2018 pour le site “ j’ai à cœur de permettre à chacun de pouvoir bénéficier des aides sociales auxquelles il peut prétendre en les expliquant de la façon la plus exacte et la plus claire possible.
Lesconséquences de l’application de l’article L. 121-12 du Code des assurances dans les rapports de l’assuré avec l’acquéreur (Cass. 3e civ., 21 mai 2014) — Karila Base d'articles Expertise Equipe Avocats Réseaux Faire-savoir Ouvrages Interventions Formations News Clients Cas clients Outils clients Contact
Article L121-12 Entrée en vigueur 1976-07-21 L'assureur qui a payé l'indemnité d'assurance est subrogé, jusqu'à concurrence de cette indemnité, dans les droits et actions de l'assuré contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité de l'assureur. L'assureur peut être déchargé, en tout ou en partie, de sa responsabilité envers l'assuré, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l'assuré, s'opérer en faveur de l'assureur. Par dérogation aux dispositions précédentes, l'assureur n'a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliés en ligne directe, préposés, employés, ouvriers ou domestiques, et généralement toute personne vivant habituellement au foyer de l'assuré, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes.
Lasubrogation légale de l’article L 121-12 du code des assurances prime sur la subrogation conventionnelle du code civil
Actions sur le document Article L121-11 En cas d'aliénation d'un véhicule terrestre à moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le véhicule aliéné, le contrat d'assurance est suspendu de plein droit à partir du lendemain, à zéro heure, du jour de l'aliénation ; il peut être résilié, moyennant préavis de dix jours, par chacune des parties. A défaut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de résiliation par l'une d'elles, la résiliation intervient de plein droit à l'expiration d'un délai de six mois à compter de l'aliénation. L'assuré doit informer l'assureur, par lettre recommandée, de la date d'aliénation. Il ne peut être prévu le paiement d'une indemnité à l'assureur, dans les cas de résiliation susmentionnés. L'ensemble des dispositions du présent article est applicable en cas d'aliénation de navires ou de bateaux de plaisance quel que soit le mode de déplacement ou de propulsion utilisé. Dernière mise à jour 4/02/2012
Ilsn’entrent donc pas dans le périmètre d’application de l’article L121-20-12 du Code de la consommation, qui stipule que "le consommateur dispose d’un
L’assurance dommage-ouvrage DO est souvent présentée comme une assurance de pré-financement. Schématiquement, l’assureur DO indemnise le maître d’ouvrage puis se retourne ensuite contre les locateurs d’ouvrage responsables et leurs assureurs respectifs. L’objectif est d’offrir au maître d’ouvrage une indemnisation plus rapide avec des délais encadrés J60, J90…. La subrogation est donc un élément clé dans le système de l’assurance dommage ouvrage et c’est ainsi que l’alinéa 1er de l’article L. 121-12 du Code des assurances énonce que L’assureur qui a payé l’indemnité d’assurance est subrogé, jusqu’à concurrence de cette indemnité, dans les droits et actions de l’assuré contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité de l’assureur . Par l’effet de la subrogation, l’assureur DO se retrouve à la place du maître d’ouvrage, avec les mêmes droits… et les mêmes limites, puisque le subrogé ne peut avoir plus de droits que le subrogeant. Ainsi, l’assureur DO pourra se voir opposer par les locateurs d’ouvrage et leurs assureurs la prescription décennale. Il est donc tributaire de la situation dans laquelle le maître d’ouvrage le placera, raison pour laquelle il est important que le maître d’ouvrage ne compromette pas les chances de recours de l’assureur DO. L’alinéa 2 de l’article L. 121-12 du Code des assurances précise que L’assureur peut être déchargé, en tout ou en partie, de sa responsabilité envers l’assuré, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assuré, s’opérer en faveur de l’assureur » Il s’agit de l’exception de subrogation. Par ailleurs, en parfaite transparence, l’annexe II, B, 4° à l’article A. 243-1 du Code des assurances clauses-types indique L’assureur est tenu de notifier à l’assuré, pour l’information de celui-ci, la position définitive que, sur le vu du rapport complémentaire, il estime devoir prendre en ce qui concerne l’exercice du droit de subrogation ouvert à son profit par l’article L. 121-12 . S’est donc posée la question de savoir si le défaut d’indication par l’assureur, dans son courrier de refus de garantie, des dispositions à l’exercice de son recours subrogatoire prive ensuite l’assureur DO de la possibilité d’invoquer l’exception de subrogation. En l’espèce, sur le strict plan factuel, il convient de retenir que Madame D. a fait construire une maison individuelle et a souscrit dans ce cadre une assurance DO auprès de la MAF L’entreprise chargée des travaux ne les ayant pas achevés, une réception tacite est intervenue le 8 Février 2004 Par un courrier en date du 26 Décembre 2011, Madame D. a déclaré à la MAF, assureur DO, un sinistre concernant des infiltrations d’eau au rez-de-jardin et au rez-de-chaussée de l’habitation Cette déclaration a été complétée par des précisions le 10 Janvier 2012 La MAF a notifié un refus de garantie par lettres des 12 Mars 2012 et 17 Juillet 2012 après avoir, par assignation en référé du 11 mars 2014, sollicité l’organisation d’une expertise, Mme D. a assigné la MAF en indemnisation de préjudices matériels et d’un trouble de jouissance. Devant la Cour d’appel de PARIS, la MAF a reproché à Madame D. de l’avoir assignée le 11 mars 2014 alors que la garantie décennale était expirée depuis le 8 février précédent, ce qui l’aurait ainsi empêchée ensuite d’exercer ses recours subrogatoires à l’encontre des locateurs d’ouvrage et de leurs assureurs tels que prévus par l’article L. 121-12 du code des assurances, pour invoquer l’exception de subrogation. Par un arrêt en date du 14 Février 2018, la Cour d’appel de PARIS a rejeté ce moyen à double titre. D’une part, elle a estimé que il incombait à la MAF en sa qualité d’assureur dommages-ouvrage et par application de l’article A 243-1 du code des assurances en son annexe II, B, 4° relatives aux clauses types applicables aux contrats d’assurance de dommages-ouvrage de notifier à l’assuré pour l’information de celui-ci la position définitive que, sur le vu du rapport complémentaire, il estime devoir prendre en ce qui concerne l’exercice du droit de subrogation ouvert à son profit par l’article L. 121-12 ». ni dans sa lettre du 12 mars 2012 ni dans celle du 17 juillet 2012 où elle a refusé sa garantie, la MAF n’a évoqué les dispositions de l’article L. 121-12 du code des assurances de sorte qu’en violation de ses obligations prévues par ce texte, elle n’a jamais attiré l’attention de son assuré sur son recours subrogatoire et ne saurait dès lors lui reprocher de l’avoir empêché de l’exercer. dans ces conditions, la MAF ne rapportant pas la preuve de la faute commise par Mme D. génératrice de son préjudice, le jugement est confirmé en ce qu’il a rejeté l’exception de subrogation qu’elle soulève et d’autre part, a considéré que Compte tenu de la date de délivrance de l’assignation en référé au-delà de la garantie décennale, la MAF s’est trouvée dans l’impossibilité d’interrompre le délai de prescription à l’égard des locateurs d’ouvrage ou leurs assureurs et d’exercer utilement ses recours à leur encontre. Toutefois, le simple fait pour Mme D. d’assigner l’assureur dommages-ouvrage au-delà du délai de 10 ans, mais bien dans le délai de deux ans prévu à l’article 114-1 du code des assurance le privant de toute action récursoire contre le locateur d’ouvrage et/ou l’assureur de responsabilité, ne suffit pas à caractériser la faute de cette dernière, et ce même si elle disposait du temps nécessaire pour le faire dans ce délai. A l’appui de son pourvoi, la MAF a notamment fait valoir que l’assureur dommages-ouvrage qui dénie sa garantie n’a pas vocation à être subrogé dans les droits du maître d’ouvrage, et n’est donc pas tenu de rappeler à l’assuré, quand il lui notifie son refus de garantie, la position qu’il prend en ce qui concerne l’exercice du droit de subrogation. Par son arrêt publié du 11 Juillet 2019 Civ. 3ème, 11 Juillet 2019, 11 juillet 2019, pourvoi n°18-17433, la Cour de cassation va suivre le moyen du pourvoi et cassé l’arrêt de la Cour d’appel de PARIS sous le visa de l’article L. 121-12 du code des assurances et de l’annexe II B 4° à l’article A. 243-1 du même code, en retenant que l’assureur dommages-ouvrage qui dénie sa garantie n’est pas tenu de rappeler à l’assuré, quand il lui notifie son refus de garantie, la position qu’il prend en ce qui concerne l’exercice du droit de subrogation . La Cour d’appel de PARIS avait donc ajouté une obligation à celles incombant déjà aux assureurs DO. Cet arrêt rappelle la nécessité pour le maître d’ouvrage de faire preuve de diligences suffisantes pour préserver les intérêts de l’assureur DO, faute de quoi il risque d’être privé de toute garantie. La Cour de cassation avait déjà rappelé par un arrêt du 8 Février 2018 Civ. 3ème, 8 Février 2018, pourvoi n° 17-10010 que ce n’est pas parce que l’assuré dispose d’un délai de 2 ans pour déclarer un sinistre à compter de sa manifestation, qu’il ne doit pas veiller à faire preuve de diligences pour préserver le recours subrogatoire de l’assureur DO, avant de valider l’arrêt de la Cour d’appel rejetant les demandes de l’assuré Mais attendu qu’ayant retenu exactement que le fait que les sociétés Dilisco et Natiocrédimurs pussent utilement déclarer un sinistre dans les deux ans de sa révélation ne les dispensait pas de respecter l’obligation de diligence que sanctionne l’article L. 121-12 du code des assurances et souverainement qu’elles avaient, par leur retard apporté dans leurs déclarations de sinistre, interdit à l’assureur dommages-ouvrage d’exercer un recours à l’encontre des constructeurs et de leurs assureurs, toute action à leur encontre étant forclose faute de dénonciation des désordres dans le délai décennal, la cour d’appel, qui n’était pas tenue de suivre les parties dans le détail de leur argumentation, a déduit à bon droit de ces seuls motifs que les demandes des sociétés Dilisco et Natiocrédimurs devaient être rejetées » L’assureur DO doit cependant rester vigilant dans l’instruction de son dossier car faute de respecter le délai de 60 jours édicté par l’article L. 242-1 du Code des assurances, il sera privé du droit à invoquer l’exception de subrogation Civ. 1ère, 10 Décembre 2002, pourvoi n° 00-11125.
Lalinéa 1 de l’article L. 121-12 du Code des assurances n’a vocation à s’appliquer que dans l’hypothèse où l’indemnité versée par l’assureur l’a été en exécution d’un contrat d’assurance. Toutefois, cette même disposition n’impose pas que le paiement ait été fait ente les mains de l’assuré lui-même
Réponse du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales L’article L. 121-1 du code des assurances dispose que l’indemnité due par l’assureur à l’assuré ne peut pas dépasser le montant de la valeur de la chose assurée au moment du sinistre. » C’est ainsi qu’un assuré assujetti au régime de la taxe sur la valeur ajoutée, et comme tel habilité à récupérer les sommes qu’il verse à ce titre, ne peut en demander le montant à son assureur » Cour de Cassation, 7 janvier 1997, Or, le fond de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée FCTVA n’est pas assimilable à un mécanisme fiscal de déduction de la TVA et ne modifie pas le régime fiscal de l’opération concernée. C’est pourquoi le bénéfice du FCTVA n’a pas d’incidence sur le montant des indemnités d’assurance qui peuvent être versées à une collectivité. La jurisprudence Conseil d’État, 19 avril 1991, n° 109322 ; Cour administrative d’appel de Bordeaux, 19 juin 2007, n° 05BX02306 a confirmé que le bénéfice du FCTVA ne saurait faire obstacle à ce que la TVA soit incluse dans le montant des indemnités contractuellement dues. Dès lors, hormis les cas où le contrat d’assurance le prévoit expressément et les cas où le bien concerné est affecté à une activité conduisant à un assujettissement à la taxe sur la valeur ajoutée de droit commun, le montant de l’indemnité n’a pas à être calculé sur la base d’une évaluation hors taxe.
Lesindemnités dues par suite d'assurance contre l'incendie, contre la grêle, contre la mortalité du bétail, ou les autres risques, sont attribuées sans qu'il y ait besoin de délégation expresse, aux créanciers privilégiés ou hypothécaires, suivant leur rang. Néanmoins, les paiements faits de bonne foi avant opposition sont valables.
La Cour de cassation vient de prononcer un arrêt intéressant à la fois La subrogation de l’assureur dans les droits de son assuré La responsabilité partielle du locataire en cas d’incendie du logement pour vice de construction. Les faits sont relativement simples La SCI URSUS, assurée auprès de la Société PACIFICA, est propriétaire d’un appartement Cet appartement a été donné à bail à Madame B… et Monsieur A…, qui ont souscrit une assurance habitation auprès des MMA IARD Cet appartement a été détruit par un incendie le 29 Octobre 2012 Madame B…, Monsieur A… et les MMA IARD ont sollicité au fond la condamnation de la SCI URSUS et de la Société PACIFICA à les indemniser de leur préjudice Reconventionnellement, la Société PACIFICA a sollicité le remboursement de l’indemnité qu’elle a versée à la SCI URSUS. Sur la subrogation conventionnelle de l’assureur L’assureur qui verse une indemnité à son assuré, ou à une victime, dispose de la possibilité, le cas échéant, de se retourner contre un éventuel co-responsable ou l’assureur de celui-ci, afin d’être remboursé d’une partie des sommes prises en charge, dans le cadre de l’apurement de la contribution à la dette. L’assureur est ainsi subrogé dans les droits de celui qu’il indemnise. Cette subrogation peut être légale, en vertu des dispositions de l’article L. 121-12 du Code des assurances. La subrogation légale n’est cependant pas toujours possible, notamment si le paiement de l’assureur est intervenu alors que l’indemnité n’était pas due en vertu du contrat d’assurance. Il en sera ainsi, par exemple, de l’assureur dommage – ouvrage qui verse une indemnité au maître d’ouvrage alors qu’en réalité, la police d’assurance avait été souscrite postérieurement à la réception 9 décembre 1997, 95-19003. C’est alors que la subrogation pourra s’effectuer le plan conventionnel. Elle suppose la volonté expresse l’assurée, manifestée concomitamment ou antérieurement au paiement reçu de l’assureur en ce sens Com., 21 Février 2012, n° 11-11145. C’est tout l’intérêt de la quittance subrogative régularisée au moment du paiement. En l’espèce, la Cour d’appel d’ORLEANS a débouté la Société PACIFICA de sa demande reconventionnelle au motif, notamment Que le recours subrogatoire n’est, par conséquent, valablement exercé que si l’assureur a versé l’indemnité d’assurance au bénéfice de l’assuré Qu’il appartient à l’assureur de démontrer que l’indemnité est due en regard de son obligation contractuelle de garantir son assuré Que la demande de la Société PACIFICA en raison de l’absence de justification quant au point de savoir si ce règlement a été fait en exécution de son obligation contractuelle de garantie. Ainsi, selon la Cour d’appel, il ne peut y avoir subrogation conventionnelle que si l’assureur démontre avoir versé l’indemnité en vertu du contrat. Elle ajoute néanmoins une condition qui n’existe pas. L’arrêt est censuré par la Cour de cassation Vu les articles 1249, 1250, 1251 et 1252 du code civil, dans leur rédaction antérieure à celle issue de l’ordonnance du 10 février 2016, ensemble l’article L. 121-12, alinéa 1, du code des assurances ; Attendu, selon ces textes, que l’assureur qui a payé l’indemnité d’assurance dispose contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité de l’assureur, non seulement de la subrogation légale de l’article L. 121-12 du code des assurances, mais aussi du droit d’invoquer la subrogation conventionnelle dans les droits de son assuré, prévue par l’article 1250 du code civil, résultant de la volonté expresse de ce dernier, manifestée concomitamment ou antérieurement au paiement reçu de l’assureur, sans avoir à établir que ce règlement a été fait en exécution de son obligation contractuelle de garantie » Il s’agit d’un arrêt de confirmation Com., 16 Juin 2009, n°07-16840. Invoquer la subrogation légale et la subrogation conventionnelle représente donc une sécurité. Sur la responsabilité partielle du locataire malgré la présence d’un vice de construction En vertu des dispositions de l’article 1733 du Code civil, le locataire supporte une présomption de responsabilité en cas de sinistre incendie. Il s’agit d’une présomption réfragable dont il peut s’affranchir en rapportant la preuve que Que l’incendie est arrivé par cas fortuit ou force majeure, ou par vice de construction, étant précisé que le défaut d’entretien imputable au bailleur est assimilé à un vice de construction sans qu’il ne revête le caractère de la force majeure Cass., Civ. 3ème, 15 Juin 2005, pourvoi n° 04-12243 Ou que le feu a été communiqué par une maison voisine. L’existence d’un vice de construction ne doit cependant pas occulter une éventuelle faute du locataire, ou de tout autre tiers, dans la survenance du sinistre. La Cour d’appel de NANCY avait déjà admis la possibilité d’un partage de responsabilité entre le preneur et le bailleur CA NANCY, 1ère Ch. 14 Janvier 1987. L’arrêt de la Cour de cassation du 12 Septembre 2019 en donne confirmation. Les responsabilités se trouvent partagées entre Le propriétaire, pour le vice de construction Le locataire en raison de sa négligence, pour avoir entreposé des bûches de part et d’autre des parois brûlantes Le SDIS Service Départemental d’Incendie et de Secours, pour ne pas avoir pris toutes les mesures de vérification nécessaires avant de quitter les lieux aggravation postérieure du sinistre incendie. L’expertise judiciaire prend ici tout son sens pour donner les éléments nécessaires pour argumenter en faveur d’un partage de responsabilité.
W7Lu. 53eh7wrnxm.pages.dev/34453eh7wrnxm.pages.dev/27253eh7wrnxm.pages.dev/18153eh7wrnxm.pages.dev/32453eh7wrnxm.pages.dev/32853eh7wrnxm.pages.dev/48253eh7wrnxm.pages.dev/39153eh7wrnxm.pages.dev/111
l 121 12 du code des assurances