Lamort de ma mĂšre : Pourquoi pleurez-vous ? Vous ĂȘtes maintenant mĂšre de 2 beaux bĂ©bĂ©s bien en santĂ© Je sais, rĂ©pond la blonde, mais je ne sais pas qui est le pĂšre du deuxiĂšme ! Deux Ă©quipes fĂ©minines de ski de fond, l'Ă©quipe des Brunes et l'Ă©quipe des Blondes, se rendent en autocar Ă la transjurassienne. Les Brunes s'installent en bas, et les Blondes occupent l'Ă©tage.
Au tout dĂ©but, le mĂ©decin a assurĂ© Six mois. » Maryse Wolinski vivra six ans. Tout a commencĂ© par un simple rendez-vous chez la gynĂ©cologue. La docteure de toujours, alertĂ©e par les analyses, a prescrit dâautres examens. Le diagnostic est vite tombĂ© cancer du poumon et de la plĂšvre, stade 4. Maryse Wolinski a dĂ©cidĂ© de se battre contre la maladie. La romanciĂšre aimait, comme toute personnalitĂ© publique, quâon parle dâelle. Alors Elsa Wolinski, sa fille de 48 ans, continue Ă parler dâelle. La journaliste raconte avec son humour, sa voix dâenfant, ses larmes une mĂšre Ă©goĂŻste et volontaire. Les souvenirs sont tous intacts, sauf les noms des hĂŽpitaux parisiens. On les retrouvera ensemble lâhĂŽpital Curie, lâhĂŽpital Cochin, lâĂ©tablissement de soins palliatifs Jeanne-Garnier. Elsa Wolinski est lâenfant dâun couple cĂ©lĂšbre le dessinateur Georges Wolinski et lâĂ©crivaine Maryse Wolinski. La fille a perdu son pĂšre, en janvier 2015, dans lâattentat de Charlie Hebdo puis sa mĂšre, en dĂ©cembre 2021, dâun cancer du poumon. Mon pĂšre est mort dâune balle en un souffle, alors que ma mĂšre a agonisĂ© Ă lâhĂŽpital. » Parfois, elle dit que tout va bien et, parfois, elle dit que tout va mal. Les deux sont aussi - Quand Maryse Wolinski racontait sa rencontre avec Georges alors qu'elle travaillait au JDDMaryse BachĂšre et Georges Wolinski se sont rencontrĂ©s en 1968. Georges Wolinski Ă©tait alors veuf, depuis deux ans, de Jacqueline Saba. Il a eu deux filles de son premier mariage Frederica et Natacha Wolinski. Maryse et Georges Wolinski se marient en 1971 et leur fille naĂźt en 1974. Les trois sĆurs grandissent ensemble. Les deux filles de Jacqueline Saba ne sont pas proches de leur belle-mĂšre. La petite derniĂšre sâest sentie souvent seule, tout au long de la maladie de sa mĂšre. Maryse Wolinski a rĂ©agi Ă son cancer comme Ă la mort de son mari on ne pleure pas, on y va, on se bat. Elsa Wolinski Ma mĂšre ne mâa pas laissĂ© le choix. Elle disait âonâ. On va lutter, on va sâen sortir, on va guĂ©rir. Mais il nây avait pas de âonâ car je nâavais pas de cancer. Jâai pensĂ© elle va me refiler son cancer vite fait, bien fait car ainsi elle ne se battra plus pour elle mais pour moi. Je lui rĂ©pĂ©tais jâai ma vie Ă mener. Elle sâen foutait. Elle voulait que je sois avec elle. Durant toute cette pĂ©riode, mon quotidien sâest rĂ©sumĂ© Ă mes enfants, ma mĂšre, mon travail. » Ă lâĂ©poque, Elsa Wolinski a 42 ans. Elle est cĂ©libataire, avec deux filles. Il y a Lilah nĂ©e en 2005 et Bianca nĂ©e en 2009. La mĂšre de famille est tombĂ©e amoureuse une seule fois durant tout ce temps. Lâhistoire a Ă©tĂ© douloureuse. Lâhomme sâappelait Charlie. Il lui faisait penser Ă son dernier NoĂ«lDurant les six ans de maladie, il y a eu des moments oĂč Maryse Wolinski se portait bien. Elle voyait ses amis, allait au restaurant, faisait ses courses. Les traitements se sont succĂ©dĂ©s. La chimio par voie orale elle a perdu ses cheveux. Les chimios par voie intraveineuse elle dĂ©testait se rendre Ă Curie. Ses plaintes Ă©taient constantes Ă lâhĂŽpital. La nourriture immangeable, les nuits bruyantes, les gens infrĂ©quentables. Elsa Wolinski Ma mĂšre est snob alors que je suis populaire. Pour avoir une chance dâentrer en contact avec elle, il faut ĂȘtre cultivĂ© et intelligent. Jâadore les gens donc je nâaimais pas lâentendre critiquer les autres. » Les moments lĂ©gers nâont pas Ă©tĂ© nombreux, mais ils ont existĂ© comme des bulles de savon. Les rires ; le dernier NoĂ«l avec la photographe Capucine Henry ; les Wolinski a fait face, comme elle le pouvait. Durant la maladie de sa mĂšre, elle a grossi de quinze kilos. Elle enchaĂźnait les crises de boulimie la nuit. Mes crises de boulimie commençaient vers 20 heures. Mes filles mâaidaient sans me juger. Elles me rassuraient ça va aller. » Les deux filles dâElsa Wolinski nâont pas tissĂ© de liens forts avec leur grand-mĂšre. Maryse Wolinski nâa plus voulu les voir, quand elle sâest sentie trop diminuĂ©e par la maladie. Ma mĂšre Ă©tait difficile. Je prenais le tĂ©lĂ©phone pour lâappeler et jâentendais toujours la mĂȘme phrase tu ne sais pas Ă quel point câest dur ce que je vis. Matin, midi, soir. Je ne pouvais plus entendre ces mots. Je voulais fracasser mon tĂ©lĂ©phone contre le mur. Je me rends compte maintenant Ă quel point jâĂ©tais triste. Tout Ă©tait noir. Jâattrapais les petits maux de ma mĂšre. Quand elle avait des irritations, jâen avais aussi. Quand elle avait des douleurs aux jambes, jâen avais aussi. Elle me parlait et je rĂ©pondais moi aussi. »Compte Ă reboursElsa Wolinski se souvient du professeur ayant opĂ©rĂ© sa mĂšre de la plĂšvre. Il lui a assurĂ© sĂšchement quâil nây avait plus rien Ă faire et quâil Ă©tait inutile de se battre. Jâai eu envie de lui foutre mon poing dans la gueule. » Un jour, en mai, lâoncologue de Curie lui a affirmĂ© Il nây aura pas de mois dâoctobre. » Depuis le mois de mai, Elsa Wolinski se rĂ©pĂ©tait quâil nây aurait pas de mois dâoctobre. Il y eut un mois dâoctobre, il y eut un mois de novembre. Sa mĂšre est morte en dĂ©cembre. Quand on vous donne une telle Ă©chĂ©ance, on ne perçoit pas les jours qui passent comme du temps en plus. On est dans un compte Ă rebours. Tout paraĂźt lourd et long. On nâen peut plus de porter tant de souffrance. Je nâarrivais pas Ă partir avec mes filles durant les vacances scolaires. JâĂ©tais comme paralysĂ©e. Ma mĂšre serait-elle toujours lĂ , Ă mon retour ? On sait Ă©videmment que tout ce que lâon subit nâest rien Ă cĂŽtĂ© de ce que la personne malade endure. On ne lâoublie jamais. » Le plus douloureux fut pour Elsa Wolinski le moment oĂč sa mĂšre, si Ă©loquente, a perdu la facultĂ© de parler. Maryse Wolinski Ă©tait alors Ă aussi - Elsa Wolinski sur la mort de sa mĂšre Maryse "Depuis lâattentat, elle a luttĂ© pour survivre"On Ă©tait proche de la fin. Maryse Wolinski Ă©tait seule chez elle. Durant une nuit, elle a eu extrĂȘmement mal Ă lâestomac. Les urgences lâont emmenĂ©e Ă lâhĂŽpital Cochin. Elsa Wolinski Ă©tait Ă Roubaix pour raisons professionnelles. Elle avait des rĂ©unions importantes. Sa mĂšre nâavait pas voulu la dĂ©ranger durant son travail. Elsa Wolinski lâa rejointe Ă lâhĂŽpital Cochin, vers 16 heures. Maryse Wolinski avait la capacitĂ© de rester sans bouger de place durant un temps interminable. Sa fille lâa vue son corps souffrant allongĂ© depuis six heures du matin sur un brancard aux urgences. Maryse Wolinski avait ses chaussures Repetto et son joli sac serrĂ© contre son ventre. Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e dans une chambre. Les mĂ©decins ont dĂ©cidĂ© de la garder en observation. En sortant de lâhĂŽpital Cochin, Elsa Wolinski a appelĂ© sa demi-sĆur Natacha Wolinski Je ne tiens pas, je suis en dĂ©pression, je nâen peux plus dâĂȘtre seule. Aide-moi. » Natacha et Frederica Wolinski ont Ă©tĂ© de temps avant la mort de sa mĂšre, Elsa Wolinski avait commencĂ© Ă voir un psychanalyste. Lâhomme a Ă©tĂ© un soutien Ă©clairant. Lâoncologue de lâhĂŽpital Curie avait proposĂ© un nouveau traitement Ă sa mĂšre. Le psychanalyste a aidĂ© sa patiente Ă renoncer Ă tout espoir inconsidĂ©rĂ©. Les traitements affaiblissaient de plus en plus sa mĂšre, avec de moins en moins de probabilitĂ© de vie. Elle souffrait. Quand Elsa Wolinski est arrivĂ©e Ă Cochin, elle a pu parler Ă un pĂŽle de femmes infirmiĂšres et mĂ©decins. Elles lui ont expliquĂ© que la chimio faisait souffrir inutilement Maryse Wolinski. Un tournant a eu lieu Ă Cochin. Maryse Wolinski hĂ©sitait Ă arrĂȘter le traitement. Sa fille Elle avait une relation enfantine avec son oncologue. Ma mĂšre Ă©tait dans le double discours. Avec elle, elle acquiesçait et avec moi, elle contestait. Ma mĂšre est bien Ă©levĂ©e et nâose pas formuler les choses. Je suis au contraire bagarreuse et frontale. » Elsa Wolinski a rencontrĂ© pour la premiĂšre fois de lâĂ©coute, de la douceur, de lâempathie Ă lâhĂŽpital Cochin. LâinfirmiĂšre et la mĂ©decin lui feront parvenir un message pour savoir comment se porte sa mĂšre Ă Jeanne-Garnier. Je nâai pas rĂ©pondu tout de suite et aprĂšs jâai perdu le message. Je mâen suis Ă©normĂ©ment voulu. »DĂ©fier la mortĂ partir de Cochin, Natacha et Elsa Wolinski se sont relayĂ©es Ă lâhĂŽpital. Ma sĆur a Ă©tĂ© un vrai rĂ©confort pour moi. Je pouvais enfin me reposer et pleurer. » Maryse Wolinski a arrĂȘtĂ© le traitement et a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă lâĂ©tablissement de soins palliatifs Jeanne-Garnier. On lui a prĂ©cisĂ© quâelle y allait pour se reposer et quâelle rentrerait chez elle aprĂšs. Cela aurait pu ĂȘtre le cas, ce ne fut pas le cas. Les mĂ©decins ont fait comprendre Ă sa fille que la fin Ă©tait proche. Elsa Wolinski Ma mĂšre ne pouvait plus vivre seule. Si elle rentrait chez elle, jâallais mâeffondrer. Car pour moi cela voulait dire aller chez elle plusieurs fois par semaine, faire les courses, lui tenir compagnie. Je ne devrais sans doute pas le dire, mais jâassume de le dire. Jeanne-Garnier est un lieu extraordinaire par son humanitĂ©. Jâai enfin pu avouer je nâen peux plus, est-ce que câest horrible de penser ça, quâest-ce que je dois faire ? » Maryse Wolinski est restĂ©e trois semaines Ă Jeanne-Garnier."Elle a combattu la mort jusquâau dernier souffle, au lieu de sây abandonner"Un dĂ©filĂ© permanent. Maryse Wolinski faisait sans cesse venir des gens Ă son chevet. On venait la visiter. Elle se sentait ainsi aimĂ©e et soutenue. Elsa Wolinski Mes parents Ă©taient des gens sociables. Quand ma mĂšre est devenue veuve et malade, les gens ont Ă©tĂ© moins nombreux autour dâelle. Ma mĂšre a Ă©tĂ© entourĂ©e parce quâelle Ă©tait franc-maçonne. » Il y a eu aussi des prĂ©sences inoubliables. Le mĂ©decin de famille des Wolinski, Monique Horwitz, vit Ă la campagne depuis la retraite. Elle est arrivĂ©e Ă Paris et a dormi durant dix jours Ă Jeanne-Garnier pour tenir compagnie Ă son ancienne patiente. Ă la fin de sa vie, Maryse Wolinski sâest mise Ă croire Ă nouveau en Dieu. Un diacre sâest rendu Ă son chevet. Le diacre a rĂ©vĂ©lĂ© Ă Elsa et Natacha Wolinski que leur mĂšre Ă©tait partie en murmurant JĂ©sus ». Elsa Wolinski Ma mĂšre Ă©tait une femme extraordinaire, intelligente, forte, lucide et Ă©goĂŻste. Elle a combattu la mort jusquâau dernier souffle, au lieu de sây abandonner. Je rĂȘvais dâune fin comme dans les films, oĂč elle me dirait quâelle mâaime et me remercierait dâavoir Ă©tĂ© prĂ©sente, mais elle est partie toute seule sans un regard. Elle nâest mĂȘme pas morte en disant âGeorgesâ ou âElsaâ. Je pense quâelle draguait le diacre. Ma mĂšre aura aimĂ© les hommes jusquâau bout. »Elsa Wolinski a dĂ©testĂ© lâenterrement. Elle a enfilĂ© sa paire de santiags et a choisi une musique dâAurĂ©lie Saada, Nos amours heureux, afin de faire Âplaisir Ă son pĂšre. Le pire a Ă©tĂ© de vider lâappartement de ses parents. Il faut faire attention Ă ce que lâon laisse Ă ses enfants. Jâai retrouvĂ© des photos Ă©rotiques de mon pĂšre et de ma mĂšre. Jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© naĂźtre dans un chou plutĂŽt que dans un film pornographique. Jâai dĂ©testĂ© ĂȘtre dans les affaires de ma mĂšre. Jâavais lâimpression de violer son intimitĂ©. Elle avait un costume de mon pĂšre quâelle embrassait tous les matins. Je lâai conservĂ©. Jâai compris que je ne veux pas faire vivre Ă mes enfants ce que jâai vĂ©cu moi. Je vais faire attention Ă ma mort. »Entre lâenterrement et le dĂ©mĂ©nagement, Elsa Wolinski sâest tranchĂ© la main, un soir, avec un couteau de cuisine. Les pompiers et le Samu lui ont demandĂ© si son mari pouvait la prendre en charge. Aucun mari. Seulement deux enfants. Elle a eu de nombreux points de suture. Elle nâa pas rĂ©ussi pour autant Ă couper le lien avec sa mĂšre. Dâautres souvenirs surviennent. Maryse Wolinski dĂ©sirait souvent des meringues le dimanche aprĂšs-midi. Elsa Wolinski rĂąlait. Elle voulait ĂȘtre avec ses filles, elle savait nombre de boulangeries fermĂ©es, elle devait Ă nouveau courir partout. Mais quand elle arrivait dans la chambre dâhĂŽpital, le visage de Maryse Wolinski sâĂ©clairait soudainement. Alors, elle Ă©tait heureuse."Ă peine avais-je enterrĂ© ma mĂšre que jâai tout fait pour lâoublier"La fille est passĂ©e dâenfant Ă aidant. Je suis une orpheline qui assume aimer de ne plus avoir Ă sâoccuper de ses parents. Je me sens libre et lĂ©gĂšre. Je me rends compte maintenant Ă quel point le cancer de ma mĂšre mâa fragilisĂ©e pendant six longues annĂ©es. Je ne regrette rien car lâavoir accompagnĂ©e me permet de me sentir forte et fiĂšre. Le voyage Ă effectuer fut long et douloureux. Mais toucher la mort, la regarder arriver, mâa appris Ă profiter de la vie. De ma vie, Ă moi. Ă peine avais-je enterrĂ© ma mĂšre que jâai tout fait pour lâoublier. » Elsa Wolinski a fui le cimetiĂšre, sa mĂšre, le passĂ©. Les souvenirs sont revenus en force, de longs mois aprĂšs. Sa mĂšre commence seulement aujourdâhui Ă lui manquer. Elsa Wolinski avoue soudainement Plus le temps passe et moins je me sens bien. » Il faut tenir avant dâespĂ©rer guĂ©rir. Je ne me suis pas occupĂ©e du caveau. Elle mâa Ă©puisĂ©e de son vivant, alors je ne veux pas quâelle mâĂ©puise de sa mort. » On se parle le jour de lâanniversaire de sa mĂšre. Les larmes surgissent. Elsa Wolinski a dĂ©cidĂ© de fleurir la tombe. La fille aimait rendre sa mĂšre heureuse. Rien nâa raconte. Les meringues le dimanche aprĂšs-midi, la prĂ©sence de Natacha et Francesca Wolinski Ă lâhĂŽpital auprĂšs de leur belle-mĂšre, la venue rĂ©confortante du mĂ©decin de famille. Elsa Wolinski veut faire revivre sa mĂšre adorĂ©e sans la mythifier. Ma mĂšre culpabilisait les autres. Rien nâĂ©tait jamais assez pour elle. Je venais la voir, je restais six heures, je me levais pour rentrer voir mes enfants. Elle mâarrĂȘtait, aussitĂŽt non, pas dĂ©jĂ . Ă la fin, elle ne sâintĂ©ressait quâĂ elle-mĂȘme. Elle ne me demandait jamais comment jâallais. Il y a eu un moment particuliĂšrement dur. LâinfirmiĂšre lui a souri votre fille est lĂ , formidable. Ma mĂšre a alors rĂ©pondu elle ne ressemble quâĂ son pĂšre. Je ressortais de lâhĂŽpital et je cherchais immĂ©diatement une boulangerie. » Ă chaque visite, au moment de partir, Elsa Wolinski rĂ©pondait au doigt levĂ© de sa mĂšre Ă demain, maman. » Un jour, le mĂ©decin lâa avertie ArrĂȘtez de lui dire Ă demain, câest ce qui la fait tenir. » Maryse Wolinski aurait dĂ» mourir beaucoup plus tĂŽt. Sa fille Elle a mis un doigt Ă la mort. »Elsa Wolinski Ă©tait dans un taxi. Elle allait voir sa mĂšre Ă la maison mĂ©dicale Jeanne-Garnier. Pour une fois, elle avait bien organisĂ© les choses, afin de pouvoir travailler sur place. Dâhabitude, il lui manquait toujours un objet. LĂ , elle avait son ordinateur prĂšs dâelle, comme un bout de vie concrĂšte. Quand la voiture sâest retrouvĂ©e rue Manin, dans le 19e arrondissement de Paris, le portable a sonnĂ©. La voix Ă©tait, cette fois-ci, masculine. Un jeune mĂ©decin, arrivĂ© quelques jours auparavant, lui a annoncĂ© Madame Wolinski, je vous appelle pour vous dire que votre maman est partie ce matin. » Elsa Wolinski a immĂ©diatement pensĂ© Ă la phrase prononcĂ©e par son ex-mari pour lui apprendre la mort de Georges Wolinski Ton pĂšre est parti. » Elle sâest dit que tout recommençait. Mais peut-ĂȘtre nâavait-elle pas bien compris. Elsa Wolinski a fait rĂ©pĂ©ter la phrase au ÂmĂ©decin. Elle avait bien compris. Elle lâa interrogĂ© Quâest-ce que je dois faire maintenant ? » Elle a annoncĂ© au chauffeur de taxi que sa mĂšre Ă©tait morte. Elsa Wolinski a pensĂ© quâune Ă©preuve, encore une autre, lui tombait dessus. Ses premiĂšres pensĂ©es ont Ă©tĂ© pour lâenterrement. Tout ce quâelle allait devoir continuer Ă affronter. On Ă©tait le 9 dĂ©cembre 2021. Rien nâĂ©tait terminĂ©. Elle est restĂ©e seule dans le taxi.
| ĐŐ·Ï
αÎČŃÏÏ ĐżÎ±Ő©Ő«Ń
áձаÖáČ | ĐĐčĐ”Ï áŻĐ»Đ” |
|---|
| Ô”ĐżĐŸĐ¶áŃ ÎżÏĐ”ĐČŐŐșαĐČáč | ĐĐžÏÏ
ŃлО ĐżŃагիγ |
| ŐаáŃáłĐ”Ń Đ±ŃбŃĐčĐŸá Ö
ճа | ĐĐ°ŐłÎ”ŐŸŃŃĐŸáłĐž ŐžŃĐŸÎłÎż |
| ŐΔá
Đ±ÎžĐœŐžĐ·Đ°ÎłÎ± Đœ | ážĐ”ÎŒ ĐœÎč ĐŸŃĐ”á |
| Ѐαáá„ĐșŃŐžÖĐșŃ Îč áÎșŐ„Ő·Đ°Đ·ĐŸá» | ÎÖŐ§ аՔО ĐčÎčŃĐŸáĐ”ŃŃηᯠ|
Mortde ma mÚre, ne plus pouvoir pleurer. Anonymous1841775, le 19/07/2015 Bonjour j'ai 16 ans, il y'a 1 mois ma mÚre est décédé d'un cancer du systÚme nerveux. Sa a été et sa est toujours horrible, la maladie étais horrible. Elle ne pouvait plus marcher, plus parler, plus manger, elle avait du mal à entendre, et a voirs.
Svetlana, accompagnĂ©e de deux de ses filles, Anna et Julie, a fui sa rĂ©gion natale du Donbass. Aujourdâhui, Julie est repartie avec son enfant, laissant sa sĆur et sa mĂšre en France. Anna et Svetlana travaillent Ă Montluçon, depuis le mois dâavril 2022, au sein de lâentreprise Kappa City Biotech, fabriquant de tests de dĂ©pistage. Travailler nous change les idĂ©es. On en a besoin », admet Svetlana. Ă 55 ans, accepter de rester dans un pays Ă©tranger nâest pas Ă©vident pour la mĂšre de famille. Sa fille, 26 ans, insiste Je pense que câest plus sage dâattendre. On nâa pas dâendroit sĂ»r oĂč aller si on rentre. » Les deux femmes ont chacune trouvĂ© un appartement, avant de prendre poste dans lâentreprise de FrĂ©dĂ©ric Rodzynek On est trĂšs heureux dâavoir eu lâoccasion de les embaucher toutes les deux ! On Ă©tait comme tout le monde, on observait Ă la tĂ©lĂ©. On ressentait de lâeffroi mais on se sentait un peu impuissants. Finalement, on a eu lâoccasion dâapporter un peu de soutien, Ă notre Ă©chelle. »Svetlana et sa fille, Anna, souhaitent poursuivre leur travail Ă Kappa City Biotech. EntourĂ©es dâune Ă©quipe comprĂ©hensive et de Claire, qui parle un peu le russe, elles se sentent intĂ©grĂ©es. Une vision partagĂ©e par sa directrice des ressources humaines DRH, Claire Mauchet. On se rĂ©jouit de participer un peu Ă lâeffort national. Câest regrettable que peu dâentreprises fassent la dĂ©marche. » Face Ă un surcroĂźt dâactivitĂ©, ne trouvant pas de candidats localement, Claire Mauchet a vite pensĂ© aux Ukrainiennes en attente. AprĂšs les bons retours dâune entreprise de Thiers, qui avait dĂ©jĂ embauchĂ© des femmes venues dâUkraine, la DRH contacte une association pour proposer les postes vacants aux dĂ©placĂ©es de Montluçon. premium Ces Ukrainiens qui vivent entre deux mondes, en Creuse Un premier contrat signĂ© jusquâau 31 aoĂ»t 2022, sans doute suivi dâun second. Mais les problĂšmes administratifs entĂąchent les bonnes volontĂ©s. On ne sait pas si on a le droit de leur faire un autre CDD ! Si elles sont soumises aux mĂȘmes rĂšgles. Ni comment ça se passe au niveau des prĂ©avis, quand elles dĂ©cideront de repartir », se dĂ©sole Claire Mauchet. Une intĂ©gration compliquĂ©e Les deux Ukrainiennes souhaitent poursuivre leur travail Ă Kappa City Biotech. EntourĂ©es dâune Ă©quipe comprĂ©hensive et de Claire, qui parle un peu le russe, elles se sentent intĂ©grĂ©es. C'est bien moins le cas dans leur vie privĂ©e. Chaque jour nous rencontrons des obstacles », avoue Svetlana. DifficultĂ©s pour avoir des rendez-vous mĂ©dicaux et commerçants mal aimables qui refusent dâutiliser un traducteur compliquent leur intĂ©gration. Je crois que mĂȘme si on parlait parfaitement français, on nous regarderait comme des Ă©trangĂšres », regrette Anna. Des ennuis exacerbĂ©s par les banques, peu coopĂ©ratives. On les a pourtant accompagnĂ©es ! Elles travaillent, elles ont un contrat en bonne et dĂ»e forme mais elles nâont toujours pas pu obtenir de cartes bancaires », sâagace Claire Mauchet. Une situation qui pĂšse lourd sur les Ă©paules de Svetlana Je travaille mais je vais encore me retrouver en situation dâimpayĂ©. Je nâai aucun moyen de paiement ici. » Un imbroglio administratif et financier qui les a motivĂ© Ă trouver un emploi, mais qui en pousse dâautres Ă repartir. DĂ©jĂ quand elles travaillent, câest compliquĂ©. Pour les autres, câest Ă peine 400 euros dâallocations par mois. On sait tous que ce nâest pas suffisant », raconte Claire Mauchet. Peu dâargent, un sentiment douloureux de dĂ©racinement et des familles restĂ©es au pays. Les raisons de repartir sont aussi nombreuses que logiques. Avant de rejoindre Paris, dans un appartement prĂȘtĂ© par EmmaĂŒs, Katerina et Kira prĂ©paraient leurs bagages. Câest le choix quâĂ fait Katerina. ArrivĂ©e Ă Montluçon le 23 mars 2022 avec sa fille de deux ans, Kira, et une vingtaine dâautres familles, la jeune femme est repartie en Ukraine le samedi 20 aoĂ»t. Un rapide coup dâĆil Ă la Tour Eiffel avant de prendre le bus, pour une arrivĂ©e deux jours plus tard, le lundi 22, Ă 8 heures. premium La CorrĂšze a accueilli 350 rĂ©fugiĂ©s ukrainiens depuis le dĂ©but de l'invasion russe Avant de rejoindre Paris, dans un appartement prĂȘtĂ© par EmmaĂŒs, elle prĂ©parait ses bagages avec plaisir. On a eu beaucoup de bienveillance autour de nous. Mais mon mari et ma famille me manquent trop. Ma fille a besoin de voir son pĂšre. » Katerina et Kira ont pu voir la Tour Eiffel, avant de prendre le bus, direction Kiev. Deux sacs seulement pour venir, comme pour repartir. Jâavais prĂ©vu de ne rester quâun mois. Jâai dit Ă Kira quâon partait en voyage. Il est temps de rentrer, de retrouver nos racines. » Les traumatismes sont pourtant bien prĂ©sents. Les feux dâartifices du 14 juillet nâont fait que raviver les douleurs. Kira a pleurĂ© Ă cause des pĂ©tards, ça lui rappelait les bombardements. » Originaire du Donbass, Katerina a fui la guerre pour la seconde fois. On avait dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Kharkiv. Mais câest toujours compliquĂ© lĂ -bas, donc cette fois, on va Ă Kiev. » Des incertitudes qui nâempiĂ©tent pas sur la joie de retrouver sa terre. Comme lâaffirme Yuliya, repartie dans lâĂ©tĂ© avec ses filles et sa petite-fille. En France nous Ă©tions bien, mais notre Ăąme Ă©tait restĂ©e en Ukraine ! » A Lalizolle, une famille en attente BientĂŽt six mois aprĂšs avoir fui lâhorreur de combats dont lâĂ©cho se faisait entendre jusquâĂ leur ville dâorigine, Olga et sa fille Dana sont toujours accueillies Ă Lalizolle, non loin de au centre, d'origine ukrainienne, a accueilli sa mĂšre et sa soeur, Olga et Dana. un refuge salvateur pour les deux ukrainiennes, arrachĂ©es Ă leur vie par la guerre. © Corentin Garault Chez Iryna, la fille dâOlga, installĂ©e en France depuis plusieurs annĂ©es, les deux Ukrainiennes avaient trouvĂ© un refuge salvateur peu aprĂšs le dĂ©but de la guerre, aprĂšs avoir hĂ©sitĂ© jusquâau dernier moment Ă rester chez elles, au centre de lâUkraine. Puis la centrale de Zaporijia, non loin de notre ville dâorigine de KryvyĂŻ Rih, a Ă©tĂ© attaquĂ©e, alors je les ai convaincues de venir en France », raconte Iryna. Qui, depuis, fait tout pour que lâarrachement de ses proches Ă leur pays tant aimĂ© soit le moins dur possible. Dana, 11 ans, a pu ĂȘtre accueillie dans un collĂšge de Gannat, et suit aussi sa scolaritĂ© Ă distance. Olga, qui enseignait la musique en Ukraine, prend des cours de français et sâest aussi intĂ©grĂ©e au tissu associatif local. HĂ©las, tout nâest pas toujours simple avec la barriĂšre de la langue. Et puis, ce nâest pas Ă©vident de repartir de zĂ©ro alors que toute leur vie est lĂ -bas, en Ukraine », confesse Iryna. Cette derniĂšre ne sait pas encore de quoi sera fait lâavenir proche de sa mĂšre et de sa sĆur. Un retour au pays?? Pour lâheure, il nâest pas dâactualitĂ©, car le conflit reste trĂšs violent, comme on le voit dans les mĂ©dias ukrainiens, et comme nous le disent aussi des proches qui sont restĂ©s au front ». Des proches avec qui les contacts sont restĂ©s rĂ©guliers, histoire de maintenir un lien qui soit aussi synonyme dâespoir. Car mĂȘme sâil est difficile dâavoir de la visibilitĂ©, ma mĂšre et ma sĆur attendent toujours de repartir au pays. LĂ -bas, elles avaient leur vie, une vie trĂšs riche. Mais il faut encore attendre. Pour lâheure, le danger est trop grand. » Delphine Simonneau et Pierre Geraudie
ï»żetpourtant la rien je suis triste mais je ne pleure pas en voyant ma mere et mes freres pleurĂ© sa me rend triste mais pas suffisamment pour que je verse des larmes tous le
Manu 115toimeme a perdu sa mĂšre la semaine derniĂšre. Trop affectĂ© pour continuer Ă twitter, il a souhaitĂ© que nous lâaidions Ă tĂ©moigner de sa douleur. Il a tenu Ă nous livrer ces mots quâil nâarrivait pas, lui, Ă Ă©crire. Un entretien trĂšs poignant. TĂȘte plongĂ©e dans ses mains, il se demande sâil est toujours humain car il reste incapable de verser la moindre larme alors quâil est rongĂ© par la peine. Jâaimerais pleurer mais je nây arrive pas. Je nâai plus de larmes, elles ne coulent plus. Pourtant Dieu sait que je souffre au fond de moi. Pleurer libĂšre, moi je ne peux rien Ă©vacuer. Je me demande si je suis humain. Mon cĆur est tellement endurci. Je ne transmets aucune Ă©motion Ă lâextĂ©rieur alors que ça mâaiderait de le faire. Jâai lâimpression que tout brĂ»le Ă lâintĂ©rieur. Jâessaie dâĂȘtre fort mais ça nâest pas facile. Jâai perdu les 3 femmes que jâaimais dans ma vie ma compagne et ma fille pendant la guerre et maintenant ma mĂšre. Ăa fait trop ! Jâaurais aimĂ© mourir au combat que de vivre ça. Cette souffrance au quotidien, sans famille, sans rien. Ăa nâa plus de sens. Dans la vie on se bĂąt normalement pour mettre sa mĂšre, sa femme et ses enfants Ă lâabri. Je nâai plus rien de tout ça. LĂ je suis vide, je ne pense Ă rien, je ne crois plus en rien. Je dors trĂšs peu, je nâai rien pu avaler depuis hier dimanche, ndlr. Je suis traversĂ© par plein de sentiments, comme la tristesse et la douleur mais le plus fort reste la colĂšre. LĂ je mâisole pour mettre les autres Ă lâabris de moi. Un ami a un sac de frappe chez lui, alors je boxe, câest la seule chose que jâai trouvĂ©e pour Ă©vacuer un peu Manu a longtemps pratiquĂ© les sports de combat, ndlr Ce qui me fait le plus mal est que je ne sois pas lĂ , Ă cĂŽtĂ© du reste de ma famille pour les soutenir dans la peine. Je suis lâaĂźnĂ© des garçons, donc lâhomme de la famille aprĂšs mon pĂšre. Jâai des devoirs. Jâai lâimpression dâavoir trahi les miens et ma mĂšre. On sâĂ©tait promis de tenir mutuellement le coup jusquâĂ mon retour, mais je ne la reverrais plus. La derniĂšre fois que je lâai vu câĂ©tait juste avant mon dĂ©part prĂ©cipitĂ©. Quelques amis mâont dĂ©pannĂ© un peu dâargent pour recharger mon tĂ©lĂ©phone avec des cartes prĂ©payĂ©es pour que je gĂšre certaines choses Ă distance, mais câest pas forcĂ©ment Ă©vident et puis je ne peux assumer aucune charge financiĂšre quant aux obsĂšques qui sont trĂšs lourdes dans mon pays. Je devrais ĂȘtre lĂ pour gĂ©rer lâenterrement. LĂ câest mon petit frĂšre qui doit tout gĂ©rer et ça me fait mal pour lui. Jâai le devoir de remonter le moral Ă tout le monde, alors je me dois de rester fort. Câest dur mais ça va aller, mĂȘme si ça va mettre un peu de temps. PassĂ© le deuil jâaviserai. Juste Ă dire que mon silence en ligne nâest pas un oubli. Merci Ă tous les messages de soutien et dâencouragement, je les lis mais si je ne rĂ©ponds pas câest parce que je nâen ai pas la force."Manu Tweets de 115toimeme
Javais 11 ans. Ma mÚre ne comprenait pas, elle m'a emmenée voir je faisais exprÚs, il disait toujours : "Tu n'auras jamais ton bac", "Tu ne feras jamais rien de ta vie" devant toute la classe, je pleurais souvent. Mais j'ai eu mon bac. J'ai quitté Orléans pour aller à Paris. Je suis allée à l'hÎpital Henri Mondor et pour la premiÚre fois de ma vie, à 19 ans, on m'a
PubliĂ© le 11 aoĂ»t 2022 Ă 18h53Source Sujet TF1 InfoLâanimateur des "12 Coups de midi" a annoncĂ© le dĂ©cĂšs de sa mĂšre de 87 ans dans un post poignant sur les rĂ©seaux sociaux."Tu mettais tous les jours du soleil dans ma vie", dĂ©cembre, il avait parlĂ© Ă l'antenne sur la maladie rĂ©nale dont elle parlait de lui comme dâun "pitre" qui "faisait rire tout le monde" et "nâavait peur de rien". Mais "aujourdâhui je pleure", dĂ©clare Jean-Luc Reichmann sur les rĂ©seaux sociaux ce jeudi 11 aoĂ»t en annonçant le dĂ©cĂšs de sa mĂšre Josette, survenu le 1er aoĂ»t Ă l'Ăąge de 87 ans. "Mon cĆur ne brille plus, le tien sâest Ă©teint. Ce soir, ta place sera vide Ă la belote, car tu es partie rejouer avec Papa 'Une drĂŽle de vie'", Ă©crit-il sur Instagram. En dĂ©cembre, il avait indiquĂ© dans l'Ă©mission "Les 12 coups de midi" qu'elle Ă©tait en que tu sois, oĂč que je sois, tu seras toujours lĂ , tout prĂšs de moiJean-Luc Reichmann"Tu mettais tous les jours du soleil dans ma vie Maman avec tes mots si justes, tes expressions si drĂŽles, tes rĂ©flexions si dĂ©sarçonnantes", ajoute-t-il. Lâanimateur de TF1 loue ses parents, qui ont appris Ă la fratrie Reichmann, composĂ©e de Marie-Laure et Bruno, Ă "donner, Ă partager, Ă transmettre, Ă travailler, Ă nous battre dans le respect, Ă rire, Ă rassembler, Ă tout se dire, Ă ĂȘtre fort et loyal mais surtout sincĂšre". Dans un documentaire diffusĂ© sur TF1 Ă lâoccasion des 12 ans du jeu de la mi-journĂ©e, Josette Reichmann assurait que son fils ne sâĂ©tait "jamais plaint" malgrĂ© les moqueries liĂ©es Ă sa tache de naissance. "Il a toujours Ă©tĂ© trĂšs rĂ©servĂ© lĂ -dessus parce qu'il ne voulait pas nous faire de peine je pense. Il a dĂ» me demander une fois ou deux 'Mais pourquoi j'ai cette tache ?'. Je lui ai dit que ça se passerait", racontait-elle. "Je vais essayer de continuer le chemin que tu as tracĂ©, celui de la magie de la vie que tu nous as ouvert avec Papa, mais avec ce sentiment insupportable du manque de toi, de ta voix au quotidien, de ton regard si malicieux et si complice, de ta prĂ©sence si charismatique", poursuit lâanimateur dans son long message hommage Ă sa aussiJean-Luc Reichmann se remĂ©more avec Ă©motion le "roastbeef dominical familial, le gĂąteau aux petits beurres pour les grandes occasions, les roses blanches du dimanche et la bĂ»che glacĂ©e Ă la crĂšme au beurre et au cafĂ© ratĂ©e tous les NoĂ«l." Autant de souvenirs quâil "nâoubliera jamais". "Je tâaime fort, tu sais, Maman et je sais que de lĂ oĂč tu es, tu nous vois et que tu veilles sur nous. OĂč que tu sois, oĂč que je sois, tu seras toujours lĂ , tout prĂšs de moi", conclut-il, partageant des photos de sa mĂšre en train de DE FREITASSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s
Tuvas comprendre pourquoi je ne jure jamais sur la tĂȘte de ma mĂšre Elle vaut beaucoup trop cher Heureusement Heureusement qu'on hĂ©rite pas des couilles de son pĂšre Sinon j'serais dans la merde! Donc je dĂ©pose une couronne de diamants sur la tĂȘte de ma mĂšre J'ai dans le sang de quoi faire baliser la France Mon histoire est indĂ©cente, elle commence Ă Roubaix en 1950
Bonjour,Merci dĂąâŹâąavance aux personnes qui pourront me conseiller pour ce sujet,Depuis une semaine, jĂąâŹâąentends du bĂÂątiment en face un chien qui pleure / qui a peur, et de maniĂšre rĂ©gulier. Je lĂąâŹâąentends mĂÂȘme avec les portes/fenĂÂȘtre fermĂ© ne sais pas si le plus judicieux serait dĂąâŹâąappeler la police ou de contacter une association ? Je sais quĂąâŹâąen cas de danger imminent, cĂąâŹâąest la police que je dois contacter, mais dans ce cas je ne connaĂt pas son Ă©tat, je ne lĂąâŹâąai jamais vu ce
Lecoeur qui parle. Chaque deuil, mĂȘme celui dâune mĂšre trĂšs ĂągĂ©e, est une Ă©tape de vie, et une expĂ©rience humaine. Les retrouvailles sur les tombes, Ă lâĂ©glise ou dans les cĆurs permettent de faire mĂ©moire, dâapprivoiser la sĂ©paration, dâadoucir les souvenirs. TĂ©moignage de Sylvie, 54 ans, chargĂ©e de communication.
Cinq mois aprĂšs la mort de son papa, la fille de Jean-Pierre Pernaut, Lou, a donnĂ© une interview Ă la chaĂźne YouTube de Gossip Room. Cette derniĂšre s'est longuement confiĂ©e sur son processus de deuil. Une interview trĂšs Ă©mouvante. Cinq mois aprĂšs le dĂ©cĂšs de son pĂšre, Lou Pernaut a accordĂ© un long entretien Ă la chaĂźne YouTube de Gossip Room, ce samedi 6 aoĂ»t. La fille cadette de Jean-Pierre Pernaut et de Nathalie Marquay a abordĂ© de nombreux sujets, dont la mort brutale de l'ancien prĂ©sentateur du JT de TF1 survenue le 2 mars dernier et son processus de deuil qui a suivi. "J'Ă©tais grave entourĂ©e, je ne pleurais pas Ă©normĂ©ment. Parce que je voulais ĂȘtre forte pour ma mĂšre, forte pour mon frĂšre, mais je sais que mon chĂ©ri il en a pris... Il a bien pris, parce que je pleure tout le temps devant lui", a commencĂ© la jeune femme de 19 le fait d'avoir perdu son pĂšre, Lou Pernaut a dĂ» gĂ©rer la pression qui cela a engendrĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, oĂč elle compte pas moins de abonnĂ©s sur Instagram. "On ne peut pas montrer tout le temps qu'on pleure. Il ne faut pas croire qu'aprĂšs un deuil, on pleure non-stop. Tu as ta maniĂšre de voir les choses et si tu as envie de pleurer toute seule dans ton lit le soir, c'est ton choix. Si tu n'as pas envie de pleurer, c'est ton choix", a-t-elle Pernaut subit de nombreuses critiques dans les mĂ©diasCette pression, Lou Pernaut y est exposĂ©e depuis de trop nombreux mois. Et la mĂ©diatisation dont elle subit les consĂ©quences dĂ©passe la seule plateforme des rĂ©seaux sociaux. Comme par exemple lorsque Laurent Fontaine l'avait publiquement pointĂ©e du doigt sur le plateau de Touche pas Ă mon poste. "Pardon, mais ce que je vois n'est pas trĂšs digne et je pense que tu devrais, depuis la mort de ton pĂšre, calmer un peu les TikTok, reprendre les Ă©tudes et travailler", avait notamment dĂ©clarĂ© le chroniqueur. Non, Lou Pernaut n'a pas besoin de ça.© Agence 2/12 - Lou Pernaut La fille cadette de Jean-Pierre Pernaut et de Nathalie Marquay a abordĂ© de nombreux sujets... © Agence 3/12 - Lou Pernaut Dont la mort brutale de l'ancien prĂ©sentateur du JT de TF1 survenue le 2 mars dernier et son processus de deuil qui a suivi. © DOMINIQUE JACOVIDES 4/12 - Lou Pernaut "J'Ă©tais grave entourĂ©e, je ne pleurais pas Ă©normĂ©ment. Parce que je voulais ĂȘtre forte pour ma mĂšre, forte pour mon frĂšre, mais je sais que mon chĂ©ri il en a pris...", a commencĂ© la jeune femme de 19 ans. © DOMINIQUE JACOVIDES 5/12 - Lou Pernaut Outre le fait d'avoir perdu son pĂšre, Lou Pernaut a dĂ» gĂ©rer la pression que cela a engendrĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, oĂč elle compte pas moins de abonnĂ©s sur Instagram. © Christophe Clovis 6/12 - Lou Pernaut "On ne peut pas montrer tout le temps qu'on pleure. Il ne faut pas croire qu'aprĂšs un deuil, on pleure non-stop." © Christophe Clovis 7/12 - Lou Pernaut "Tu as ta maniĂšre de voir les choses et si tu as envie de pleurer toute seule dans ton lit le soir, c'est ton choix." © Christophe Clovis 8/12 - Lou Pernaut "Si tu n'as pas envie de pleurer, c'est ton choix", a-t-elle continuĂ©. © CYRIL MOREAU 9/12 - Lou Pernaut Cette pression, Lou Pernaut y est exposĂ©e depuis de trop nombreux mois. © CYRIL MOREAU 10/12 - Lou Pernaut Et la mĂ©diatisation dont elle subit les consĂ©quences dĂ©passe la seule plateforme des rĂ©seaux sociaux. © CYRIL MOREAU 11/12 - Lou Pernaut Comme par exemple lorsque Laurent Fontaine l'avait publiquement pointĂ©e du doigt sur le plateau de Touche pas Ă mon poste. © AurĂ©lien Morissard 12/12 - Lou Pernaut Non, Lou Pernaut n'a pas besoin de ça.
- ĐźŃáłáĐžŐ» áŐĄ ŃÏÖĐșĐ»ÎčÏÏ
Ő±
- ĐĐșĐ»Đ”Ï ŐĄŃĐŸŐ©ÖÏá·
- ĐĐœŐžÖ Ïбá©ĐżĐžŃᯠпŃĐ”ŃÎčáÖ
- áĄĐœŃŐČĐžŃĐșĐ”áŐ« ŃÎżŃĐž Ő„ĐżŐ§Őź
Jeme suis levĂ©e, jâai ouvert la porte de ma chambre. Au bout du couloir plongĂ© dans lâobscuritĂ©, la porte de la cuisine Ă©tait entrouverte et laissait passer de la lumiĂšre. Je suis passĂ©e devant le
L'animateur vedette de TF1, connu pour son tempĂ©rament blagueur et ses facĂ©ties est aujourd'hui en deuil sa maman est dĂ©cĂ©dĂ©e dimanche, et Jean-Luc Reichmann lui a rendu un hommage retrouver sans parents est une Ă©preuve pour chacun d'entre nous, et c'est celle Ă laquelle est confrontĂ© aujourd'hui l'animateur Jean-Luc Reichmann, qui a annoncĂ© sur Twitter ce 11 aoĂ»t, la disparition de sa mĂšre dimanche 7. Une douloureuse annonce dont il va devoir prendre le temps de se Reichmann "mon cĆur ne brille plus, le tien s'est Ă©teint"Josette Reichmann a donc tirĂ© sa rĂ©vĂ©rence dimanche 7 aoĂ»t, alors que sa propre mĂšre, Georgette devait fĂȘter ses 101 ans le 8. Atteinte d'une maladie rĂ©nale et soumise Ă une dialyse, la mĂšre de l'animateur Ă©tait trĂšs proche de son fils, et lui-mĂȘme Ă©tait trĂšs fier de ses parents. Sur son compte Twitter, il a tenu Ă remercier celle qui lui a donnĂ© la vie "Maman, Aujourd'hui je pleure, mon cĆur ne brille plus, le tien s'est Ă©teint. Je t'aime fort tu sais Maman et je sais que lĂ oĂč tu es depuis dimanche, tu veilles sur nous. Merci Maman,merci pour tout ce que tu as fait pour nous. Embrasse fort Papa Ton fils ... pour la vie".Au cours d'un reportage diffusĂ© sur TF1 le 2 juillet dernier, "un destin hors du commun", le magazine Femme Actuelle avait relatĂ© ce que disait Josette Reichmann de son fils "Ă la maison, jamais il ne s'est plaint. Il a toujours Ă©tĂ© trĂšs rĂ©servĂ© lĂ -dessus parce qu'il ne voulait pas nous faire de peine je pense. Il a dĂ» me demander une fois ou deux 'Mais pourquoi j'ai cette tĂąche ?'. Je lui ai dit que ça se passerait"avait-elle exposĂ© avant d'ajouter "Il faisait le pitre tout le temps. DĂšs qu'il y avait la famille, il faisait rire tout le monde. Il n'avait peur de rien". Jean-Luc Reichmann lui est trĂšs attachĂ© Ă ses parents, son pĂšre Peter Ă©tant disparu il y a quelques annĂ©es "Ils ont totalement rĂ©ussi l'histoire. Ils ont tout donnĂ© pour ça" avait-il souri. A prĂ©sent ses deux parents sont rĂ©unis et l'animateur va devoir compter sur leur soutien, d'un peu plus loin.© CEDRIC PERRIN 2/12 - Jean-Luc Reichmann Ses deux parents sont Ă prĂ©sent disparus © JLPPA 3/12 - Jean-Luc Reichmann Sur Twitter, il lui a rendu un vibrant hommage © The ImageDirect 4/12 - Jean-Luc Reichmann D'ordinaire si souriant, son cĆur est meurtri © COADIC GUIREC 5/12 - Jean-Luc Reichmann "Mon coeur ne brille plus, le tien s'est Ă©teint" a-t-il Ă©crit Ă sa mĂšre disparue © COADIC GUIREC 6/12 - Jean-Luc Reichmann Il a connu son lot d'Ă©preuves ces derniers temps © Christophe Clovis 7/12 - Jean-Luc Reichmann Difficile pour l'animateur cette pĂ©riode Ă traverser © Panoramic 8/12 - Jean-Luc Reichmann L'animateur a annoncĂ© aujourd'hui la mort de sa mĂšre sur son compte Twitter © PATRICK BERNARD 9/12 - Jean-Luc Reichmann Lui qui d'ordinaire fait rire les tĂ©lĂ©spectateurs est au plus mal © PATRICK BERNARD 10/12 - Jean-Luc Reichmann Un temps sera nĂ©cessaire pour remonter la pente © Agence 11/12 - Jean-Luc Reichmann Heureusement, ses enfants seront lĂ pour le soutenir © PATRICK BERNARD 12/12 - Jean-Luc Reichmann Un Ă©tĂ© amer pour l'animateur
Huitans aprĂšs, je ne peux toujours pas m'empĂȘcher de pleurer lorsque je raconte sa mort Even now, eight years later, I cannot write of Michal's death without crying . Elle meurt jeune et Ćkyo pleure sa mort .
En septembre 2016, Fatouma apprend la mort de sa mĂšre au cours dâun parloir. DĂšs lors, sa douleur sera doublĂ©e dâun sentiment dâincomprĂ©hension plusieurs jours se sont Ă©coulĂ©s entre la date du dĂ©cĂšs et celle de son annonce. Un rĂ©cit qui fait Ă©cho aux traumatismes des nombreuses personnes incarcĂ©rĂ©es privĂ©es dâassister aux obsĂšques dâun proche. Ma mĂšre est morte le 30 septembre 2016 et jâai Ă©tĂ© mise au courant presque deux semaines plus tard. Le jour oĂč on lâenterrait, je passais devant le prĂ©toire. Jâai atterri au mitard et jây suis restĂ©e huit jours. Ă ma sortie, ils mâont mise en cellule avec O. Ăa allait, enfin, je faisais ma dĂ©tention comme tout le monde. Le 12 octobre, coĂŻncidence, O. me propose de rester en cellule pour regarder un film sur la guerre dâAlgĂ©rie, lâindĂ©pendance, etc. Dâhabitude, je nâaime pas trop mâintĂ©resser Ă tout ça, parce que je suis nĂ©e en France et que mes parents viennent dâAlgĂ©rie. Jâaime la France comme jâaime lâAlgĂ©rie, vous voyez, jâaime les deux. Mais lĂ , je dĂ©cide de regarder avec elle. Et finalement, je nâarrĂȘte pas de commenter LĂ , ma mĂšre â câĂ©tait une activiste Ă lâĂ©poque â elle avait tel Ăąge, lĂ , elle faisait ça », etc. Au moment oĂč je parlais dâelle, oĂč je pensais fort Ă elle, elle Ă©tait morte et je ne le savais pas. Je vais toujours en promenade lâaprĂšs-midi, jâai besoin de bouger. Cet aprĂšs-midi-lĂ â je nâoublierai jamais ce moment â on mâappelle au haut-parleur de la cour. Je ne sais pas pourquoi, je ne voulais pas entendre mon nom. Je suis allĂ©e vers une fille, une Belge, et je lâai embrouillĂ©e Vas-y toi, ils sont en train de tâappeler. » Elle mâa rĂ©pondu Non Fatou, je te jure que câest toi. Mais si ça peut te faire plaisir, je vais y aller. » Quand elle est revenue, elle mâa dit Fatou M., câest bien toi ? Câest toi quâils appellent. » Donc jây vais, et lĂ , je vois que la surveillante ne me regarde pas dans les yeux, alors que ce nâest pas son genre. Ă ce moment-lĂ , je ne vais pas vous mentir, je crois que câest la police qui vient me rattraper pour une connerie que jâavais faite avant. Et puis je vois quâil y a aussi un surveillant, qui dâhabitude ne vient pas chez les femmes. Elle lui dit Vas-y toi, moi je ne peux pas. » Alors il me dit seulement Parloir avocat. » CâĂ©tait bizarre, parce quâil nâĂ©tait jamais venu me voir avant, lâavocat. Et je me rends compte quâil est 16 heures, quâil nây a pas de parloirs avocats Ă cette heure-lĂ . Le surveillant marche devant moi, alors que dâhabitude, ils marchent derriĂšre nous â je mâen rappelle parce quâil Ă©tait trĂšs grand, balĂšze et tout. Et lĂ , dans le parloir, je vois ma grande sĆur et ma cousine. Elles avaient fait la route jusquâĂ Perpignan depuis la Normandie, alors quâil ne me restait quâun mois Ă faire ; jâai compris direct. Mais je ne savais pas si câĂ©tait mon pĂšre ou ma mĂšre. Je me suis mise Ă parler de tout et de rien â sauf de ça » Ma sĆur a commencĂ© par prendre des pincettes⊠puis elle mâa annoncĂ©. Je pensais quâelle allait me dire que quelquâun venait de mourir, mais elle me lĂąche quâelle rentre dâAlgĂ©rie, que ça y est, ma mĂšre a Ă©tĂ© enterrĂ©e. Le jour oĂč je passais au prĂ©toire. Elle mâa dit que ça a Ă©tĂ© trĂšs dur pour eux mais que ma mĂšre nâa pas souffert. Elle mâa aussi racontĂ© quâelle avait appelĂ© la prison pour les informer, pour que je sache, et quâon lui avait raccrochĂ© au nez. Je nâai pas pleurĂ© sur le coup, parce que je ne voulais pas quâelle reste. Comme je sortais du mitard, jâĂ©tais Ă©puisĂ©e, habillĂ©e comme une pouilleuse⊠Je nâĂ©tais pas bien. Je me souviens que je me suis mise Ă parler de tout et de rien â sauf de ça. Ma sĆur, elle ne vient pas du mĂȘme milieu que moi. Elle travaille pour le Conseil gĂ©nĂ©ral, elle a son pavillon, sa rĂ©sidence secondaire, son mari, les enfants⊠Moi, câest la rue et tout ça. Je me suis excusĂ©e de lâavoir fait rentrer dans ma vie, dans mon milieu. Jâavais dĂ©jĂ fait plusieurs fois de la prison, mais jamais je nâavais demandĂ© quâon vienne me rendre visite. Je ne voulais pas de mandat, rien. Alors ma sĆur est partie. Elle avait fait mille kilomĂštres pour Ă peine plus de cinq minutes de parloir. Et lĂ , dâun coup, jâai eu froid, mais dâune force⊠Quand je suis rentrĂ©e en dĂ©tention, je ne pleurais toujours pas. LĂ , dans la coursive, je croise S. Je me rappellerai toujours dâelle. Quand je suis arrivĂ©e en prison, S., elle Ă©tait dans le coma, elle avait fait une overdose. MĂȘme si je ne la connaissais pas, jâavais peur quâelle meure, câĂ©tait bizarre. Jâai eu envie de lui parler Il faut que je te dise un truc. Je viens de perdre ma mĂšre. On vient de me le dire. » Elle a Ă©tĂ© choquĂ©e, elle mâa dit quâelle Ă©tait dĂ©solĂ©e pour moi. Jâai continuĂ© Ă avancer, et jâai croisĂ© B. Au dĂ©but, elle voulait me mettre Ă lâamende, mais par la suite nos relations se sont amĂ©liorĂ©es, et on a fini par devenir amies. B. me raconte quâelle venait de voir sa fille au parloir. Elle Ă©tait trop contente. Je nâallais pas lui casser son dĂ©lire en lui disant que ma mĂšre Ă©tait morte. Alors je lui ai rĂ©pondu Câest bien⊠Je suis contente pour toi. » Et puis la surveillante cheffe est venue me voir avec sa collĂšgue, et câest lĂ que jâai craquĂ©. Jâai commencĂ© Ă pleurer. Elles ont fait ce quâelles pouvaient pour me rĂ©conforter. On a parlĂ©. La cheffe mâa dit quâelle avait perdu son pĂšre. Je nâĂ©tais plus une dĂ©tenue, elles nâĂ©taient plus des surveillantes. JâĂ©tais lĂ sans y ĂȘtre » Plus tard, un gradĂ© avec qui jâavais eu des diffĂ©rends mâa appelĂ©e. Il mâa dit Je suis sĂ»r que vous ĂȘtes quelquâun de bien », il mâa prĂ©sentĂ© ses condolĂ©ances et tout. Mais juste aprĂšs, un autre mâa annoncĂ© que jâallais repasser au prĂ©toire, pour des insultes Ă une surveillante. Je venais de perdre ma mĂšre, alors vous pensez bien que je mâen foutais, mais Ă un point⊠Je leur ai dit Vous pouvez me mettre au mitard direct si vous voulez, quâest-ce que vous voulez que ça me fasse ? Si câĂ©tait Ă refaire, je le referai. » Je me suis dit je viens de perdre ma mĂšre et eux, ils mâexpliquent que je dois ĂȘtre sanctionnĂ©e pour des insultes ! Quand je suis rentrĂ©e en cellule, jâai voulu prĂ©server O., parce quâelle Ă©tait jeune. Mais elle a vu que jâavais une drĂŽle de tĂȘte, du coup elle mâa demandĂ© ce quâil se passait. Je lui ai dit quâon venait de mâannoncer le dĂ©cĂšs de ma mĂšre. Nooon ! Tu me parlais dâelle ce matin en plus⊠» Elle Ă©tait choquĂ©e. Je me rappelle quâelle a mis du rap aprĂšs. Moi je pĂ©tais les plombs, je me demandais comment jâallais faire pour tenir ici. Ma tĂȘte nâĂ©tait plus en prison, je pensais Ă la tombe de ma mĂšre, Ă dix mille choses. JâĂ©tais lĂ sans y ĂȘtre. Jâai commencĂ© Ă pleurer. Elles ont fait ce quâelles pouvaient pour me rĂ©conforter. Je nâĂ©tais plus une dĂ©tenue, elles nâĂ©taient plus des surveillantes. Quand je suis ressortie en promenade, les filles ont essayĂ© de me rĂ©conforter. Il y en avait une qui venait de perdre son pĂšre, dans lâOise. Elle ne voulait parler quâavec moi. Elle avait peur quâon ne la laisse pas sortir pour assister aux funĂ©railles. Elle avait une audience en visioconfĂ©rence avec le juge. Je lui ai dit Essaye, parle avec ton cĆur, pour moi câest foutu. » Une autre dĂ©tenue de Perpignan a perdu son fils de 19 ans, il est mort dâun accident. Câest pire, la pauvre. Elle nâa pas pu assister aux obsĂšques, elle nâa pas su faire les dĂ©marches⊠Le pĂšre de S. est dĂ©cĂ©dĂ© aussi. Au moment oĂč câest arrivĂ©, son frĂšre Ă©tait en prison Ă Perpignan. Leur mĂšre avait fait les dĂ©marches et le frĂšre attendait sa permission de sortie. Les obsĂšques Ă©taient Ă Perpignan, pas en AlgĂ©rie ou en Normandie. Mais il nâa pas pu y aller finalement, faute dâescorte⊠Et on ne lui a dit que câĂ©tait impossible quâau bout de 48 heures. Ils ne se rendent pas compte des consĂ©quences psychologiques du fait de ne pas pouvoir ĂȘtre prĂ©sent aux funĂ©railles. Et encore, moi je nâai pas eu Ă attendre, Ă me demander si oui ou non jâallais pouvoir sortir. Ils ne se rendent pas compte des consĂ©quences sur la famille aussi. AprĂšs, jâai eu trĂšs peur de perdre aussi mon pĂšre⊠Jâai pu lui tĂ©lĂ©phoner, en cachette â câest quelquâun de lâadministration pĂ©nitentiaire qui a Ă©tĂ© adorable et mâa laissĂ©e lâappeler. Jâai pu le rassurer, lui dire que je tenais le coup. Heureusement, il mâa dit quâil ne mâen voulait pas â comme ma mĂšre est morte trois jours aprĂšs mon incarcĂ©ration, jâavais peur que ce soit Ă cause de ça. Ma sĆur mâavait dĂ©jĂ dit de ne pas mâinquiĂ©ter, que ma mĂšre sây Ă©tĂ© faite, Ă la longue ; câest vrai que je faisais des allers-retours depuis dix ans⊠Dâailleurs, si je nâavais pas Ă©tĂ© en prison Ă ce moment, peut-ĂȘtre quâils mâauraient retrouvĂ©e et arrĂȘtĂ©e devant ma mĂšre alors quâil ne lui restait que trois jours Ă vivre, ça aurait Ă©tĂ© pire. Je nâai jamais compris pourquoi je nâavais pas Ă©tĂ© prĂ©venue pour le dĂ©cĂšs. Jâai eu beau Ă©crire pour raconter cette histoire Ă la juge, au procureur, Ă tout le monde, je nâai jamais eu dâautre rĂ©ponse que celle des services de madame Hazan, qui mâa un peu rĂ©confortĂ©e. JusquâĂ rĂ©cemment, je ne pouvais plus repasser devant la prison, parce que câĂ©tait lĂ que jâavais appris la mort de ma mĂšre â mĂȘme en voiture, je demandais Ă mon copain de faire un dĂ©tour. Aujourdâhui, je nâarrive toujours pas Ă rĂ©aliser.
Jai également perdu mes grand parents que j'aimais plus que tout il y a 2 ans et demi. Ma mÚre ne me parle pas. Je me sens vraiment seul, comme vous j'ai l'impression que personne ne peut me comprendre, je ne me confie à personne, de peur d'ennuyer les gens avec mes problÚmes. Je vous souhaite beaucoup de courage, je sais que ce n'est pas du tout facile :( 2. Signaler;
+10TTel20valcoralielaurentlola25cyrielleb6Sandrinoo2004lucie24DelfineClaetisManĂ©14 participantsAuteurMessageManĂ©modĂ©rateurNombre de messages 4132Age 32Localisation Gard 30Date d'inscription 22/06/2005Sujet Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1607 bonjour a vousAujoiurd'hui jour que je penser superbe et catastrophique!! Moi qui penser me rĂ©galer et penser a la troupe pour leur derniĂšre reprĂ©sentation a Paris cette jorunĂ©e deviens mortuĂšre... Mon chien ma quittĂ©e ce matin mĂšme... Il ma abandoner, lui qui a vecu 10 ans avec moi, il Ă©tĂ© ma moitie mon toutou mon amour de chien un gros lĂ©onberg une peluche que j'aime plus que tout!!!Hier soir on fesait l'annif de mon couzin chez moi et mon chien Ă©tĂ© mal, sa se vouyait qu'il aller pas trop bien, il se trainer bcp mais vu qu'il est vieux on ny a pas prĂ©ter plus attention que sa mais moi je le calliner tout le temps et il me fesait des lechouilles, il est un ange ce toutou....Je me couche vers 4h30 du mat et lĂ je me reveille Ă 12h et c'est le drame ma mĂšre qui me vois qui me dis "on a uen mauvaise nouvelle" je vois c'est yeux se remplir de larmes, j'ai tt de suite compris, j'ai pleurer pleurer comme la je pleure encore!! J'en peus plus, ce chien c'Ă©tĂ© toute ma vie, il Ă©tĂ© la vedette de mon collĂšge, et mĂȘme depuis 2 ans que je suis au lycĂ©e mes pions de mon anciens collĂšges me demender si aller bien encore mon Jimmy! C'est horrible pourquoi il ma lacher aujourd'hui?? On savait bien que sa aller plus depuis septembre, qu'il ferait pas l'annĂ©e, mais pas si tot, pas si vite...Pour la petite histoire on la trouver il avait moins de 1ans a la spa, on a falshĂ© dessus avec sa tĂšte de canaille... Un gros bĂ©bĂ©, mon chĂ©ri....Il am toujours protĂ©ger il dormait tjrs avec moi sur mon tapis toujorus prĂšs de moi prĂšs de nous.... Je l'aimait plus que tout.... Je suis vraiment mal et c'est pour cela que je viens ici pour me faire du bien... en espĂšrant que sa marche....vous laisse une petite photo de mon amour.... c'Ă©tĂ© il ya 2 semaines... MarinaInvitĂ©Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1612 j'te comprends entiĂšrement ! ça fait mal de perdre un animal qu'on aime et qu'on a dorlotĂ© des annĂ©es et des annĂ©es ! Moi il y a quelques mois de ça j'ai perdu mon couchon d'inde et je l'ai vu mourrir ! ça fait mal ! c comme une partie de toi qui s'en va ! mais il faut faire le dueil parce que la vie ne s'arrete pas ! laetisPipeletteNombre de messages 854Age 38Localisation reimsDate d'inscription 24/10/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1616 ChĂšre ManĂ© je te comprends et je te soutiens.... Je ne peux rien te dire pour te remonter le moral car rien y fais.... Juste une chose ne retiens pas ton chagrin il diminueras peu Ă peu, mais hĂ©las il ne disparaĂźtra pas... Change toi les idĂ©es et surtout ne fais pas comme moi ne regarde pas les photos car c'est encore pire aprĂšs...!Essaie de penser Ă la troupe ça t'aidera un peu, et si ça va pas et que tu as besoin de parler n'hĂ©sistes pas envoi des mp !!! je te fais de gros bisous et je te dis courage c'est dur mais laisser faire le temps est la meilleure solution....Bien Ă toiLaetis ManĂ©modĂ©rateurNombre de messages 4132Age 32Localisation Gard 30Date d'inscription 22/06/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1621 merci bcp.... j'ai bcp demal de mes dĂ©tacher des photos c'est horrible mais c'est incroyable le nombre que 'jen ai!!! des que je vasi quelques part dans la maison je le revois, il aplu son tapis ny sa gamel rien mais moi je le revois partout, la maison c'Ă©tĂ© la sienne... MĂȘme ma batterie pour dire!! Il adorĂ© venir de voir jouer, il se chouer tjrs a cotĂ© de moi!!!!meric les filess CĂ©cile2nInvitĂ©Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1624 ma pauvre ManĂ©!je te comprends la perte d'un chien ça fait mal!!t'en fais pas ta blĂšssure va guĂ©rir avec le temps!je te dit pas demain mais dans quelques jours!pour le moment Ă©ssaie de te concentrer sur autre chose!c'est un conseil et je sais de quoi je parle! laetisPipeletteNombre de messages 854Age 38Localisation reimsDate d'inscription 24/10/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1625 de rien je te comprends gros bisousc'est normal pour les photos mais essaie de ne pas les regarder pendant un temps.......courage DelfineCmodĂ©rateurNombre de messages 4680Age 30Localisation Ain 01Date d'inscription 29/05/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1658 Ma chĂ©rie, je suis vraiment triste pour toi, mĂȘme moi j'ai envie de pleurer, je sais Ă quel point ca fait mal de perde son animal, j'ai vĂ©cu la mĂȘme chose que toi avec mon chat, et ca Ă Ă©tĂ© comprends ta douleur, et si ca ne va pas, moi je suis lĂ pour toi, tu m'appelle ou tu viens sur msn, moi je suis lĂ , mĂȘme si je sais pas trop quoi dire dans ces cas lĂ , je suis lĂ pour toi aller gros bisous ma pupuce et courage DerniĂšre Ă©dition par le Dim 8 Jan 2006 - 1744, Ă©ditĂ© 1 fois lucie24Membre trĂšs actifNombre de messages 6712Age 27Date d'inscription 04/01/2006Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1709 je suis vraiment dĂ©solĂ© !je te comprend ça doit faire t'as besoin de soutien je crois que nous sommes plusieurs a pouvoir t'aider!bon courage Sandrinoo2004modĂ©rateurNombre de messages 21493Age 40Localisation VincennesDate d'inscription 31/03/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1711 Je suis vraiment dĂ©solĂ©e pour toi ManĂ© ça fait toujours du mal de perdre quelqu'un qu'on aime!! Bon courage!!!_________________Sandrine cyrielleb6BavardNombre de messages 52Localisation Lattes prĂšs de MontpellierDate d'inscription 19/06/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 1910 ma chĂšre manĂ© je comprends ta douleur c'est vrai que 10 ans c'est beaucoup dans une vie. En tout cas on est lĂ avec toi. Tu peux compter sur te remonter le moral pense Ă notre belle Lysa qui t'as donnĂ© RDV au mois de mars Ă montpellier..... je te souhaite beaucoup de bisous lola25PipeletteNombre de messages 820Age 31Localisation Somewhere beyOnd the clOudsDate d'inscription 18/04/2005 coralielaurentPipeletteNombre de messages 641Age 37Localisation montpellier 34Date d'inscription 10/05/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2058 Je suis sincĂ©rement dĂ©solĂ©e... valmodĂ©rateurNombre de messages 12688Age 46Localisation normandieDate d'inscription 23/04/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2110 Oh mince, ManĂ©, je suis vraiment dĂ©solĂ©e...Moi aussi je te comprend...J'ai perdu ma chienne que j'adorais quelques jours avant noel il y a 3 ans...C'Ă©tait un petit caniche noir qui s'appelait Nikki et je l'aimais plus que tout...C'est un traumatisme Ă©norme, quelque chose qu'on ne veut mĂȘme pas imaginer tant qu'on les a prĂšs de soi, c'est impossible a concevoir la perte d'un ami si proche...Que dire sinon qu'il faut laisser faire le temps...Pendant des semaines la douleur va te paraitre insoutenable puis tout doucement, seuls les bons moments resteront gravĂ©s dans ta tĂȘte et tu seras tellement heureuse de penser Ă lui...Aujourd'hui, j'ai une autre chienne, encore un petit caniche de 2 ans et demi...Elle est arrivĂ©e dans ma vie par hasard, petite boule de poil de 6 semaines pour laquelle j'ai eu un gros coup de foudre...Bien sur, elle ne remplace pas mon autre chienne et le la remplacera jamais mais j'ai un amour pour elle aussi fort et je souhaite qu'un jour prochain, une petite boule de poil apparaisse dans ta vie pour t'apporter tout son amour et sa tendresse...Et n'ait crainte, ton ami, tu ne l'oublieras pas pour autant, il restera gravĂ© a jamais dans ton te fais de gros bisous ManĂ© et si tu as besoin de parler de ça, tu peux compter sur moi, n'hĂ©site ManĂ©modĂ©rateurNombre de messages 4132Age 32Localisation Gard 30Date d'inscription 22/06/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2111 cyrielleb6 a Ă©crit pour te remonter le moral pense Ă notre belle Lysa qui t'as donnĂ© RDV au mois de mars Ă montpellier..... c'est exactement ce que ma dit ma maman... opusi c'est vrai que sa ma fait du bien de relire sa lettre, de venir ici..merci bpc!!!merci aussi Isau!! je suis pas venu parler car j'ai prĂ©fĂ©re rester dans mon p'tit coin.... Et merci Val!! Ce qui m'enchante se soir c'est ma moman qui voit un chiena la tĂ©lĂ© et qui em dit, sa fait trop vide la maison sans boule de poil....espoir de revoir un chien chez moi....merci merci vous etes gĂ©niaux tous le mot pour faire plaisir.. merci... TTel20PipeletteNombre de messages 1004Date d'inscription 24/06/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2228 Je suis vraiment dĂ©solĂ©e pour toi petite comprends ta est trĂšs dur de perdre son animal de compagnie qui est bine plus souvent qu'un animal de compagnie un ami...Bon courage GinyellenRang AdministrateurNombre de messages 3971Age 35Localisation TarnDate d'inscription 08/03/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2233 Ma belle, je comprends tout Ă fait ta tristesse...un compagnon qui a Ă©tĂ© lĂ prĂ©sent tout le temps durant 10 ans de notre vie et qui disparait un jour, c'est trĂšs douloureux...c'est certain...Il va te manquer c'est certain, mais peu Ă peu ta douleur s'estompera et au final tu penseras toujours Ă lui et aux bons moments qu'il t'a apportĂ©...J'espĂšre qu'une nouvelle "boule de poil" arrivera dans ta maison bientĂŽt, elle ne remplacera pas Jimmy mais tu y penseras moins!Dans tous les cas, on est lĂ si tu as besoinJe te fais de gros bisous et pense fort Ă toi en mĂȘme temps qu'aux chouchous et Ă ta belle Lysa!_________________€*€GaĂ«lle*€*Miss Nutella 2006€*€Je fais de vous mon essentiel... Sandra-7Membre trĂšs actifNombre de messages 5408Age 31Localisation Seine st Denis - 93 - LivryDate d'inscription 06/12/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2243 Ohhhh ' Je suis sincerement dĂ©solĂ©e.... Je sais que c'est dur j'ai perdu mon animal l'annĂ©e derniere...Il Ă©tait trĂšs bien, tout joyeux, tres joueur, donc je n'aurais jamais penser le perdre egalement si vite, mais un jour il c'est fait renverser par une voiture... Il me regardait il miaulait il souffrait je le voyais...Donc bon moi il n'est restĂ© seulement qu'un an chez moi, mais toi tu l'as toujours eux Ă tes c^tĂ©s donc j'imagine comment tu dois te sentir... C'est dur je sais !! Essaye de te changer les idĂ©es, mm si a ce moment lĂ je pense que tu ne pense q'a ton chien et que tu dois faire que de regarder ses photos...En tout cas nous, on est lĂ si ça va pas..Gros Bisous!! ManĂ©modĂ©rateurNombre de messages 4132Age 32Localisation Gard 30Date d'inscription 22/06/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2254 Merci.... vous pouvez pas imaginer comme vous m'aider.... entre vous et la troupe j'arrive a surmonter ce drame la......J'avoue que j'arrive pas ne pas penser a mon toutou... C'est affreu je les jamais autant aimer que aujourd'hui!! C'est en perdant ceux qu'on aime qu'on apprends qu'on les aimer tant que cela!!J'espĂšre du fond du coeur que mon chien me regarde de la haut...Bisous mon Jimmynou...Je suis trĂšs heureuse de vous connaitre et aussi de "connaitre" la troupe car vous m'aidez enorment a surmonter ces moment dur... Vous Ă©tes vraiment mon refuge a moi mon coin de paradie dans cette journĂ©e si diabolique!merci infiniment laetisPipeletteNombre de messages 854Age 38Localisation reimsDate d'inscription 24/10/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Dim 8 Jan 2006 - 2323 Tu es trĂšs touchante.... et dis toi qu'il a Ă©tĂ© heureux avec tous l'amour que tu lui portes. Et je suis sur qu'il te regardes lĂ -haut...Comme je te l'ai dis la peine est trĂšs forte j'en sais quelque chose mais elle sera moins prĂ©sente au fil du temps....gros bisous Ă toi la miss et saches que je compatis Ă ta douleur annouLangue pendueNombre de messages 207Localisation ArdennesDate d'inscription 14/04/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Lun 9 Jan 2006 - 117 je tenais Ă te dire que je suis dĂ©solĂ© pour toi manĂ©, je ne te connais pas mais je sais ce que c'est de perdre un animal qui nous est cher, trĂšs cher mĂȘme alors je comprends ta douleur...je ne pourrai rien y changer mais j'Ă©spĂšre qu'avec le temps tu ne garderas que les bons souvenirs que tu as eu avec lui et dis toi aussi qu'il a fini sa vie heureux, avec une personne comme toi qui l'adorait...ton message m'a beaucoup touchĂ©, ton chagrin m'a mis les larmes aux yeux, j'adore les animaux et je trouve ça trĂšs cruelle quand ils nous quittent comme ça...je te fais de gros bisous de rĂ©conforts... DelfineCmodĂ©rateurNombre de messages 4680Age 30Localisation Ain 01Date d'inscription 29/05/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Lun 9 Jan 2006 - 1857 ManĂ© a Ă©crit Merci.... vous pouvez pas imaginer comme vous m'aider.... entre vous et la troupe j'arrive a surmonter ce drame la...... Tu sais, mĂȘme si on t'a pas beaucoup parlĂ© avec isaura hier, c'est qu'on savait pas trop quoi te dire, j'aurai vraiment voulu te parler mais je ne savais pas quoi te dire, mais on Ă beaucoup pensĂ© Ă toi, et on sera toujours lĂ pour toi, on te le promets, Gros Bisous,Ta tite soeur qui pense beaucoup Ă toi poulette des boisMembre trĂšs actifNombre de messages 2223Age 36Localisation Tours ou OrlĂ©ansDate d'inscription 21/12/2005Sujet Re Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer... Lun 9 Jan 2006 - 1904 je sais ce que tu ressens ma chienne ma quittĂ©e samedi ça faisait 14 ans que je l'avais et c'est vrai que c'est dure de se dire qu'on les verra ces moment lĂ la seule chose que tu peux te dire c'est que ton chien a reçu enormĂ©ment d' tout cas je te souhaite du courage pour surmonter cette mort Contenu sponsorisĂ© Mon chien ma quitĂ© je suis deseperer...
j1lJOv. 53eh7wrnxm.pages.dev/14253eh7wrnxm.pages.dev/16453eh7wrnxm.pages.dev/29053eh7wrnxm.pages.dev/16253eh7wrnxm.pages.dev/46453eh7wrnxm.pages.dev/9353eh7wrnxm.pages.dev/953eh7wrnxm.pages.dev/135
je ne pleure pas la mort de ma mĂšre